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Radars, leurres, drones… La France a de nouvelles armes pour lutter contre les accidents de la route

Radars, leurres, drones… La France a de nouvelles armes pour lutter contre les accidents de la route
 
 

L'exécutif français est parti en guerre contre les accidents de la route pour inverser la courbe des victimes, repartie à la hausse, en annonçant vendredi une série de mesures dont l'installation de nouveaux radars ainsi que des leurres.

L'objectif est de revenir sous le seuil de "2.000 personnes tuées sur les routes en 2020", contre 3.384 en 2014 et 2.250 dans les huit premiers mois de l'année, a déclaré le Premier ministre Manuel Valls.


Des radars multifonctions pour les franchissements de ligne ou les distances de sécurité


Cinq cents nouveaux "vrais" radars vont être installés sur les routes dans les trois ans qui viennent, portant leur nombre à 4.700. Des radars multifonctions permettront de détecter, outre les excès de vitesse, des franchissements de ligne, des non-respects de distance de sécurité, etc.


10.000 faux radars

Dans le même temps, plus de 10.000 faux radars, des leurres, vont être installés pour la première fois en France. L'objectif est de multiplier par quatre les "zones radars" qui existent dans le pays, que ces radars soient des vrais ou des leurres.


Des drones contre les conduites à risques

Parmi les autres principales mesures figure une expérimentation de drones pour détecter les "conduites à risques". Les tests salivaires pour détecter la conduite sous stupéfiants vont aussi être généralisés.


Manuel Valls cible la vitesse et les infractions au code de la route

Le gouvernement veut inverser la courbe du nombre de morts sur les routes, qui a augmenté en 2014 pour la première fois en douze ans (+3,5%). Le Premier ministre a incriminé l'augmentation de la vitesse moyenne et des infractions au code de la route.

Le gouvernement n'a cependant pas opté pour l'abaissement généralisé de la limitation de vitesse de 90 à 80 km/h sur l'ensemble du réseau secondaire, réclamé notamment par des associations de victimes. Les résultats des expérimentations en cours dans trois départements seront cependant examinés, a déclaré M. Valls.


 

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