Ils étaient annoncés, ils auront bien lieu : deux changements concrets vont se mettre en place dès la rentrée dans les écoles maternelles et primaires francophones.
L'encadrement des élèves dans les écoles maternelles et l'aide administrative aux écoles fondamentales. Ces deux mesures faisaient partie du pacte d'excellence ; elles ont été adoptées cet été et rentreront en vigueur dès le 1er septembre, pour la plus grande satisfaction des directeurs d'école.
À l'école maternelle
La première mesure, l'encadrement des élèves, va permettre aux écoles d'embaucher plus d'enseignants même quand le nombre d'élèves n'augmente pas, l'objectif étant de permettre un meilleur accompagnement des tout petits.
"Ça va permettre de faire des petits groupes de travail, d'être à deux dans la classe, de faire de l'individualisation, d'accompagner les élèves dans les exercices de psychomotricité ou autre, explique Stéphane Vreux, directeur de l'école fondamentale du Biéraux, à Louvain-La-Neuve, au micro BelRTL de Fred Moray. Dans l'entité, sur les 23 écoles maternelles, 13 mi-temps complémentaires ont été créés grâce à la mesure.
Il va maintenant falloir accueillir ce nouveau personnel. "Avoir une enseignante en plus, même si c'est un demi emploi, peut nécessiter une autre organisation, d'autres concertations, du matériel complémentaire, une gestion des locaux différente si on veut travailler dans des petits groupes." Pour autant, Stéphane Vreux n'est pas inquiet : "Tout ça va se mettre en place."
Dans le fondamental
La deuxième mesure, l'aide administrative aux écoles fondamentales, consiste en une aide financière complémentaire. Jusqu'à présent, les écoles recevaient 22€ par élève pour gérer l'administration et l'organisation de l'école. Désormais, ce montant passe à 60€. L'argent doit servir à renforcer les services administratifs et éducatifs: secrétariat, accueil, éducateurs, etc.
Nouveau chantier
Autre changement : dans un tiers des écoles de la fédération Wallonie-Bruxelles, direction et enseignants vont devoir commencer à réfléchir au Plan de pilotage prévu par le Pacte d'excellence. Ils devront définir une série d'objectifs prioritaires en fonction des besoins de l'établissement. Les plans seront mis en place dans un an, à la rentrée 2018, et serviront de guide à suivre pendant six ans dans chaque école. Les progrès seront évalués régulièrement.
"Chaque établissement, tous les 3 ans puis tous les 6 ans, rendra des comptes sur les objectifs, sur les stratégies qu'il a mis en œuvre et les résultats qu'il a atteint.", explique Alain Eraly, professeur de sociologie à l'ULB. Il a participé à la réflexion "bonne gouvernance" du Pacte d'excellence.
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