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Une formation aux dangers change-t-elle réellement le comportement des chauffards sur la route?

 
 

Des peines alternatives sont de plus en plus prononcées à l’encontre des chauffards. Est-ce que cela fonctionne mieux que les peines traditionnelles de fortes amendes, prison et déchéance de permis? Un reportage de Laxmi Lota et Hugues Bataille pour RTL INFO 13H.

VIAS confirme qu'une formation aux dangers de la route est souvent bien plus efficace que de lourdes amendes, pour sanctionner les chauffards et autres auteurs d'infractions routières.

L’an dernier, plus de 5 000 personnes condamnées ont suivi une formation auprès de l’institut pour la sécurité routière. Ce chiffre est en augmentation (+30% entre 2016 et 2017). Les juges semblent donc de plus en plus convaincus par ces peines alternatives.

"Condamner quelqu'un à une forte amende... Souvent, il n'est pas capable de la payer ou il la paye bien longtemps après. Quand vous le condamner à une déchéance du droit de conduire vous n'êtes pas certain que physiquement, il ne va pas reprendre soit sa voiture, soit la voiture de quelqu'un d'autre. Ces peines ont vraiment montré leurs limites", explique Benoit Godart, porte-parole de VIAS.


Les contrevenants doivent suivre 20h de formation avec des cours entièrement théoriques, à travers des vidéos-chocs de sensibilisation notamment.

"Un instructeur va leur montrer concrètement en quoi leur comportement est dangereux. Par exemple montrer aux personnes condamnées après de forts excès de vitesse en quoi rouler trop vite est dangereux", précise le porte-parole de VIAS.

Mais ces cours changent-ils réellement le comportement des chauffards et des récidivistes sur la route?


"La dernière étude menée en Allemagne montre que le risque de récidive est deux fois moins important pour les gens qui ont été condamnés à des peines alternatives, donc des cours de sensibilisation, par rapport à des gens condamnés à des peines traditionnelles", ajoute Benoit Godart.

Ces peines alternatives peuvent aussi être combinées à des peines traditionnelles dans les cas les plus graves.


 

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