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L’argent de poche: bon ou mauvais?

 
 

Selon les spécialistes de l’enfance, l’argent de poche a toute son utilité dans le développement des jeunes. Cela les responsabilise par rapport à l’argent. Mais les parents doivent conserver un œil sur les dépenses de leurs enfants, sous peine de mauvaises surprises.

Christine Calmeau s’est rendue devant l’Athenée Royal Charles Rogier à Liège pour un petit sondage: de combien d’argent de poche disposent les ados dans le secondaire? "20€ par mois", "6€ par semaine", "15€… mais mes parents me paient mes repas à l’école", "plus ou moins 100€ par mois", … Les montants varient en fonction de l’âge, des revenus des parents, de la finalité de l’argent. Le but principal de ces "dimanches", comme l’argent de poche est parfois surnommé, est de responsabiliser les enfants puis adolescents face à l’argent. "C’est à ça que ça sert en priorité et comme tous les problèmes de l’enfance, il y a une gradation suivant les âges", confirme Jean-Marie Gauthier, psychologue de l’enfance au CHR de la Citadelle et professeur de psychologie de l’enfance à ULg.

Trop d'argent mal surveillé peut mener à des drames

Selon les élèves interrogés, la finalité de cet argent de poche est peu variée: il sert à acheter à manger sur le temps de midi, à acheter des vêtements, des cartes de GSM, des jeux vidéo, des BD, … En gros, il sert à s’offrir des petits plaisirs. Mais pour le psychologue, il est capital que les parents gardent un œil sur certaines dépenses. "On voit bien ici à l’hôpital comment certaines sommes d’argent peuvent être dépensées dans de la drogue, dans des choses comme ça. Donc il faut quand même donner une somme d’argent raisonnable et dont la gestion est quand même un peu contrôlée par les parents", fait-il remarquer.

Les jeunes ont besoin d'un minimum

Quant à vivre sans argent de poche, "ce serait la merde !", s’est exclamé un des élèves interrogé. "Pour les vêtements, pour les jeux vidéo, ça serait vraiment galère". La nécessité de disposer d’argent pour leurs loisirs mène d’ailleurs de nombreux adolescents à se déclarer prêts à chercher des jobs d’étudiants pour améliorer leur quotidien.


 

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