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Plus de 200 manifestants délivrent un ordre de quitter le territoire à Theo Francken: "Il a raconté des mensonges, il ne peut pas continuer"

 
 

Plus de 200 personnes se sont rassemblées ce samedi matin devant la gare Centrale à Bruxelles afin de délivrer au secrétaire d'État de l'Asile et de la Migration, Theo Francken, un "ordre de quitter le territoire". Par cette action symbolique, les manifestants veulent clairement faire savoir que, pour ce qui les concerne, le secrétaire d'État N-VA doit démissionner. "Il a raconté des mensonges au gouvernement et au parlement. Il ne peut pas continuer ainsi", estimaient les participants.


"Il n'est pas digne de son poste"

La manifestation se tenait quelques jours après que des partisans de M. Francken avaient organisé une action de soutien. Celle-ci n'avait toutefois attiré qu'une dizaine de personnes. "Comme vous voyez, nous sommes beaucoup plus et nous serons encore plus lors de la prochaine manifestation le 13 janvier", ont commenté les manifestants. "Ce secrétaire d'État doit s'en aller. Il n'est pas digne de son poste."

Theo Francken est contesté depuis plus d'une semaine après des témoignages de Soudanais qui ont été torturés à leur retour au pays. Il n'aurait en outre pas dit toute la vérité au parlement sur les expulsions vers le Soudan. Selon lui, celles-ci n'étaient plus à l'ordre du jour alors qu'une expulsion a tout de même été annulée.


"Dans n'importe quelle boîte privée, il aurait été mis à la porte"

"Theo Francken est comme un cheval qui, avec deux pattes cassées, pense qu'il va tout de même pouvoir terminer la course", a déclaré Serge, de la Coordination des Sans-Papiers, à l'initiative de la manifestation de samedi. "Il a menti au Parlement et au gouvernement. Dans n'importe quelle boîte privée, il aurait été mis à la porte."

Les manifestants ne dénoncent toutefois pas seulement les derniers événements, mais de manière plus globale la politique d'asile du secrétaire d'État. "C'est une politique indigne d'un État de droit, d'une démocratie au cœur de l'Europe", a commenté Alexis Deswaef, président de la Ligue des Droits de l'Homme.


 

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