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Les politiciens peuvent-ils encore récupérer la confiance des citoyens? "Tous les trois mois, il y a une démission et rien ne change" (vidéo)

 
 

A cause des récents scandales politiques, la confiance des Belges est-elle définitivement rompue ? C’était la question au cœur du débat du magazine "Pour ou Contre" ce midi.

Selon Etienne Dujardin, juriste, cette confiance des citoyens envers les politiques peut encore être récupérée. "Mais je pense qu’il faut aller beaucoup plus loin, explique-t-il à Charlotte Baut sur le plateau de "Pour ou Contre". Le problème des cumuls ou des rémunérations, c’est une partie de l’iceberg. Après, il faut aller plus loin, comme, par exemple, la fin des Provinces. A quoi servent-elles aujourd’hui ? Quasiment à rien. Il faut aussi aller vers la transparence des rémunérations."

Ridouane Chadid, échevin (PS) à Evere, prend alors la parole. "Je pense que les citoyens doivent être devant une situation claire. Quand un bourgmestre faute, il faut qu’il démissionne. En 48h, Monsieur Mayeur a pris ses responsabilités et a démissionné. L’urgence, ce n’est pas la polémique, c’est restaurer la confiance."


"Rien ne change"

Mais pour Etienne Dujardin, pour restaurer la confiance, "il faut voir le problème de manière globale. Est-il normal que des journalistes doivent se battre pendant des jours pour avoir le montant des rémunérations ? Quand il s’agit d’argent public, ne serait-il pas normal que le citoyen sache combien tel politicien gagne ?" Il ajoute : "Ne faut-il pas aller vers plus de transparence et vers un renouveau complet ? Tous les trois mois, il y a une démission et rien ne change."


"Un droit de regard"

Ridouane Chadid considère, quant à lui, que la confiance doit être restaurée grâce à une participation plus active du citoyen. "Une possibilité pour les citoyens de participer concrètement à l’élaboration des projets, de pouvoir dire leurs mots dans le cadre de l’évolution de ce projet… Effectivement, je pense que le citoyen doit avoir un droit de regard sur ce que nous faisons et ne pas attendre une échéance électorale pour avoir un bilan sur les actions que l’on a menées."


 

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