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Le piétonnier de Bruxelles sera-t-il maintenu après le départ de Mayeur? Philippe Close se prononce

 
 

Le socialiste Philippe Close s'est présenté ce vendredi vers 14h45 devant la presse comme le "candidat bourgmestre" pour succéder à Yvan Mayeur. Cela signifie qu'il n'entrera pleinement en fonction que d'ici un à deux mois, selon la durée de la procédure.

Après son discours, Philippe Close a répondu aux questions des journalistes. Nos reporters Mathieu Col et Michel Herinckx ont demandé à Philippe Close si le piétonnier, souvent décrié par les commerçants et par certains habitants, allait être maintenu tel qu'il est aujourd'hui, suite au départ d'Yvan Mayeur. "Il faut être clair. Le piétonnier est l'ambition collective d'un projet de ville global, qui ne se limite pas au boulevard", a commencé par répondre le futur bourgmestre, signifiant l'intention du collège communal de garder le piétonnier.


"Ce n'était pas l'ambition d'un homme"

"Vous savez, le piétonnier, on est encore parti pour quatre ou cinq ans de travaux. Les travaux vont enfin commencer. Aujourd'hui, cette ambition, c'est porter la culture de demain du centre-ville. Un centre apaisé pour ses quartiers, où des commerces se développent, et où chacun trouve sa place. L'ambition derrière, ce n'était pas l'ambition d'un homme. On a souvent caricaturé Yvan par rapport à cela, mais il voulait incarner le fait de tenir bon et d'avancer. Toutes les métropoles urbaines qui ont travaillé sur des piétonniers ont rencontré les mêmes difficultés. Nous avons peut-être ajouté des difficultés institutionnelles, c'est vrai, c'est une spécialité belge. Mais je veux le dire ici, évidemment qu'on va travailler et qu'on va retourner voir les acteurs de terrain et parler avec tout le monde. C'est l'essence même d'un pouvoir public, c'est l'essence même d'une commune. Mais ce projet, je veux le rappeler, il est structurant et fondateur de notre projet de ville", a précisé Philippe Close.

Notre journaliste a alors relancé une question, demandant au socialiste si le fait de retourner voir les acteurs de terrain signifiait que le projet serait modifié. C'est alors le libéral Alain Courtois qui a pris la parole: "Nous commençons les travaux maintenant sur la place De Brouckere. Le permis a été accordé et les travaux commencent. C'est le moment de retourner sur le terrain pour voir avec les usagers de ce piétonnier, c'est-à-dire les commerçants, les habitants, la police, la propreté, le tourisme… D'impliquer tout le monde sur ce projet". "Nous sommes en continuité d'une politique que nous avons choisie, tous ensemble", a conclu le Premier échevin.


 

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