En ce moment
 
 

La STIB affirme n'avoir reçu aucune demande du gouvernement fédéral d'arrêter le métro

La STIB affirme n'avoir reçu aucune demande du gouvernement fédéral d'arrêter le métro
 
 

La STIB n'a reçu aucune demande du gouvernement fédéral d'arrêter le métro, a affirmé samedi la porte-parole de la société de transport bruxellois. Vendredi, le ministre de l'Intérieur, Jan Jambon, a expliqué devant la réunion conjointe des commissions de l'Intérieur, de la Justice et des Affaires étrangères de la Chambre, que la décision d'évacuer le métro avait été prise mardi à 08h50, soit avant l'attentat à la station de Maelbeek, qui s'est produit à 9H11.

Selon le ministre de l'Intérieur, mardi à 08h50, la décision est prise d'évacuer les stations du métro bruxellois ainsi que les cinq gares ferroviaires de la capitale. A 9h04, l'Organe de Coordination pour l'Analyse de la Menace (OCAM) décrète le niveau 4 d'alerte, soit le niveau le plus élevé qui qualifie la menace de "sérieuse et imminente". L'ordre est donné à 9H04 d'évacuer le métro et les cinq gares bruxelloises et d'en interdire l'accès au public, d'après Jan Jambon. A 09h11, l'explosion se produit dans une rame de métro à la station Maelbeek. "Nous avons interrompu la circulation des transports publics à Bruxelles et ce, avant l'attentat dans le métro. En effet, à 8h50, nous avons opté pour l'évacuer préventivement. Quelques minutes plus tard, à 9h11, l'explosion s'est produite à la station Maelbeek. Puis, nous avons interrompu la circulation des bus et des trams et fermé les gares à Bruxelles", a indiqué vendredi le ministre de l'Intérieur.

Ce samedi, le porte-parole de la STIB affirme que la société de transport n'a reçu aucune demande du gouvernement fédéral d'arrêter le métro. En réaction, Jan Jambon a indiqué samedi qu'il fallait "examiner avec les différents partenaires ce qui s'est produit et fournir les renseignements le plus rapidement possible".


Infrabel et la SNCB incapables de donner précisément le déroulement des faits

Infrabel a pris seule la décision de stopper la desserte de l'aéroport de Zaventem le 22 mars à 8H30 "à la lumière de différentes informations (qui) lui sont parvenues" faisant état d'explosions dans l'aéroport. Une première explosion a retenti à 7H58. Le gestionnaire du réseau a reçu ensuite différentes injonctions de la police avec qui il était en contact permanent aboutissant à la fermeture graduelle de cinq gares bruxelloises. La première gare qui a été fermée est celle de Schuman et après, mais quasi instantanément, celle de Bruxelles-Luxembourg. Dans un premier temps, les trains ont été autorisés à continuer à circuler sans s'arrêter dans ces gares. Infrabel a ensuite reçu l'ordre d'interrompre le trafic sur la ligne. La police a par après ordonné la fermeture des gares de Bruxelles-Midi, Bruxelles-Central et Bruxelles-Nord et d'interrompre la circulation des trains sur l'axe nord-sud de Bruxelles, où passe un tiers du trafic intérieur. Un plan interne de crise, visant à mobiliser le personnel d'Infrabel, a été activé le 22 mars à 9H45. À ce stade, le gestionnaire du réseau ferroviaire belge n'a cependant pas pu donner un déroulement précis des faits.

Également contactée par Belga, la SNCB n'était pas en mesure non plus de donner des informations précises sur la fermeture et l'évacuation des gares bruxelloises. 


 

Vos commentaires