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La lettre incendiaire de Dominique au monde politique: "La seule chose à faire c’est STOPPER ce survol de Bruxelles"

La lettre incendiaire de Dominique au monde politique: "La seule chose à faire c’est STOPPER ce survol de Bruxelles"
 
 

Dans une lettre adressée au monde politique, Dominique, une habitante d'une commune survolée de Bruxelles, révèle son quotidien. Le survol est responsable d'une grande fatigue qui l'épuise. Elle soulève les questions des frais de santé qui en découlent.

Dominique a joint notre rédaction via notre page Alertez-Nous pour communiquer sa colère à propos du survol de Bruxelles. Elle a écrit aux responsables politiques et nous a transmis sa lettre : "Je suis fatiguée, fatiguée, fatiguée", a-t-elle confié.

"Mesdames et Messieurs nos responsables, Hier nous avons pu vivre normalement, calmement, sans stress pendant deux heures de grève des contrôleurs aériens, deux heures durant lesquelles nous avons pu vivre comme nous vivions avant le 6 février …

Et puis l’enfer a recommencé, dès hier soir et ce matin, à Auderghem, dès 6h, l’horreur, un survol non-stop. Je suis fatiguée, fatiguée, fatiguée, je pense aller bientôt voir mon médecin. Il me faudra du temps, beaucoup de temps pour rattraper cette fatigue.

Avez-vous pensé aux souffrances de la population bruxelloise ? Le bruit ou plutôt le vacarme, le bruit strident, il ne faut pas y penser, on l’entend ! La pollution de l’air que nous respirons, ce sera comme les drames suscités lors de la découverte de l’amiante. Vous reviendrez dans quelques années, oohh les pauvres, ils ont respiré trop de particules fines, et vous vous réfugierez derrière la pollution des voitures. Non ce ne sera pas à cause des avions, non pas du tout !

Le stress on le devine mais vous ne voulez pas le voir encore que M. Cerexhe et ses compères l’ont vu et entendu mardi passé lors de leur conseil communal. Peut-on encore parler de conseil et de conseillers d’ailleurs? Il ose parler de sonomètres, on s’en fiche de ses sonomètres, il ne faudrait d’ailleurs même pas en avoir besoin dans une capitale comme Bruxelles ! Et même, sonomètre, astreintes, oui mais astreintes pour qui … ?

En attendant, les Bruxellois paient des impôts pour vivre dans leur ville comme ils vivaient avant ce survol insensé. Comment allez-vous les indemniser, comment allez-vous indemniser les frais médicaux, la moins-value de leur bien immobilier, comment allez-vous les indemniser de leur stress, de leur qualité de vie qu’ils paient et qu’ils n’ont plus à cause de vos mauvaises décisions et de votre manque de bonne décision?

Car la seule chose à faire c’est STOPPER ce survol. J’ose enfin aborder l’accident, et alors là comment allez-vous faire? Ce sera trop tard. Vous vous jetterez la balle les uns les autres et aucun de vous ne prendra ses responsabilités.

C’est un scandale, je ne peux matériellement malheureusement pas quitter Bruxelles pour le moment, et oui, je travaille tout en étant fatiguée et stressée. Dès que je le pourrai, je partirai, Bruxelles est devenue trop désagréable à vivre et dangereuse. J’espère que vous paierez la moins-value de ma maison, car qui aura l’inconscience d’acheter une maison survolée du matin tôt, au soir tard. La seule chose responsable à faire directement c’est arrêter le survol de la ville, de toute la ville."



 

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