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Gabriel dénonce l'animosité de ses interlocuteurs en télémarketing: "Certains ne peuvent s'empêcher de vous jeter comme un malpropre"

Gabriel dénonce l'animosité de ses interlocuteurs en télémarketing: "Certains ne peuvent s'empêcher de vous jeter comme un malpropre"
 
 

Gabriel travaille dans le secteur du télémarketing. "Il n'a jamais imaginé faire sa vie" dans cette activité, mais l'opportunité de travailler s'est présentée à un moment où notre témoin s'était retrouvé sans emploi. Plutôt que de rester les bras croisés, il s'est donc retroussé les manches et s'est lancé. Mais il a rapidement déchanté. "Je souhaiterais pousser un coup de gueule aujourd'hui. Je travaille depuis presque 4 ans maintenant comme téléphoniste. J'appelle des entreprises, pas des particuliers, pour parler d'un produit et proposer une rencontre avec un commercial. Le moins que l'on puisse dire est que l'accueil n'est pas toujours au rendez-vous", a-t-il dénoncé via notre page Alertez-nous.


"Un simple 'non, merci, ça ne m'intéresse pas' suffit généralement"

S'il avoue que tout le monde n'est pas à mettre dans le même panier, Gabriel ne comprend pas pourquoi il fait l'objet de tant d'animosité de la part de certains intervenants. "Certes, il y a des gens très aimables qui savent vous dire qu'ils ne sont pas intéressés sans vous agresser pour autant, mais il y a aussi ceux qui ne peuvent pas s'empêcher de vous jeter comme un malpropre. Alors, d'une part je peux comprendre qu'être régulièrement appelé peut devenir irritant, même si personne ne me fera croire qu'il reçoit 10 appels par jour, mais d'autre part, j'aimerais qu'on comprenne que nous ne faisons pas ce boulot pour nous amuser ou pour le plaisir d'ennuyer les gens, mais parce que nous devons gagner notre vie. Un simple 'non, merci, ça ne m'intéresse pas' suffit généralement, et permet d'éviter de créer des frustrations de part et d'autre", a-t-il ajouté.

Lassé par les réactions de certains intervenants tout en admettant que ce métier n'est "pas très lucratif", Gabriel, qui termine une formation professionnelle, va bientôt donner une nouvelle orientation à sa carrière. Mais ce n'est pas parce qu'il va petit à petit quitter son secteur d'activités qu'il admet certains comportements. "J'espère qu'avoir le son de cloche de l'autre côté en fera réfléchir quelques-uns", a-t-il conclu.


 

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