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Une crèche itinérante sillonne les routes de la province de Namur: découvrez son fonctionnement (vidéo)

 
 

L'une des étapes de la visite royale des souverains effectuée cette après-midi dans le Namurois était à Sombreffe. Ils y ont découvert le principe du "bébé Bus". Depuis plusieurs années, 8 bus y sillonnent les routes avec à bord tout le matériel d'une crèche ! Ces bus s'arrêtent chaque jour dans une commune différente. Une crèche itinérante y est installée et cela permet, notamment aux demandeurs d'emploi, de pouvoir déposer leur enfants le temps d'une journée de recrutement. Reportage dans le RTLinfo13h de Sébastien Prophète et Benjamin Van Kelst.

Ce matin, deux puéricultrices ont pris place à l'avant de la camionnette bébé-bus. Ce sont des itinérantes de la garderie. Deux jours par semaine, elles s'arrêtent à Sombreffe, sortent leur caisse de jeux, leur tapis, puis les remballent en fin de journée.

Elise Debrulle, puéricultrice explique comment elle et sa collègue procèdent: "Tous les jours, on décharge la camionnette, car on change de salle communale tous les jours".

De 9h à 16h, les puéricultrices gardent des enfants âgés entre 0 et 3 ans. Cette halte d'accueil est ouverte à tous mais son objectif de départ est de venir en aide aux parents sans emploi.

"Cela me permet de chercher du boulot ou de faire autre chose", confie un papa.

"Pour le moment je ne travaille pas. C'est un choix. Je la laisse juste pour qu'elle sociabilise avec les autres, parce qu'elle est tout le temps avec moi", justifie une maman.

Elodie Leyder, coordinatrice locale ASBL REBBUS" nous explique: "C'est vraiment un endroit d'accueil pour les parents et les enfants. Il y a aussi un travail de soutien à la parentalité".

En 2001, un seul bébé-bus sillonnait la province de Namur. Aujourd'hui, 8 camionnettes se déplacent dans une vingtaine de communes. Une journée coûte entre 2 ou 6 euros, selon la situation familiale.

Claudio Pescarollo, administrateur délégué de l'ASBL: "On peut dire que cela répond vraiment à des besoins avérés qui ne sont pas rencontrés par ailleurs. Si réellement, notre société veut que des personnes qui sont sans emploi, se dirigent vers d'autres emplois. Il faut régler le problème de l'accueil de leur enfant ".

Pour l'instant, l'ASBL peut s'occuper d'une centaine d'enfants par jour.


 

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