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Pourquoi doit-on revoter à Vresse-sur-Semois à un an des élections? "C’est un gaspillage d’argent"

  • Les électeurs de Vresse-sur-Semois retournent aux urnes

  • Comment se passe le scrutin à Vresse-sur-Semois?

 
 
 

On revote ce dimanche à Vresse-sur-Semois. Deux élus sortant n'ont pas été remplacés faute de suppléants. Retour donc à la case départ et aux choix des électeurs pour élire deux conseillers communaux. Une information développée par Christophe Clément et Benjamin Vankelst.

2103 électeurs appelés aux urnes pour élire deux conseillers communaux. Devant le principal bureau de vote, on fait la file mais la motivation des citoyens est inégale. "Tout le monde vient voter avec des pieds de plomb je crois et si on était en France il y aurait 99 % d’absentéisme", note cet habitant. Une autre résidente fait valoir son point de vue: "C’est très important, notre commune doit fonctionner, donc c’est pour ça qu’on vient".
"C’est un petit peu bizarre de devoir revoter comme ça en solo mais c’est quand même une marque de démocratie quelque part", témoigne encore un électeur.


Les nouveaux élus siégeront durant 15 mois

A l’origine de ce nouveau scrutin, la démission de deux membres du conseil communal. Faute de suppléants, impossible de trouver des remplaçants. Du coup, il faut revoter en choisissant parmi les quatre candidats que compte la liste unique. "Pour l’instant ce qu’on constate, c’est qu’il y a pas mal de participation, ça se remplit très vite et ce qui est très chouette c’est que les gens viennent vraiment en continu donc c’est parfait, les gens ne doivent pas attendre", précise Thierry Dreumont, secrétaire du bureau de vote de Alle-sur-Semois.

Les deux nouveaux élus ne siégeront que durant 15 mois, en attendant les élections communales d’octobre 2018. Pour limiter les dépenses, le nombre de bureaux a été réduit de cinq habituellement à trois mais l’opération coûtera cher. "Je crois que c’est un gaspillage d’argent à cette époque-ci, juste un an avant les futures élections communales", affirme un citoyen.
"J’avais proposé une législature de 7 ans avec un an en plus pour ne pas organiser deux fois les élections, deux fois déplacer la population mais évidemment comme ça n’est pas repris dans le décret, ça a été refusé", explique Albert Leduc, le bourgmestre cdH.

Et pour ne rien arranger, la liste unique est en dispute. Bref, en ce dimanche beaucoup sont tentés par d’autres activités mais cette situation surréaliste ne dispense pas le citoyen de son devoir électoral.


 

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