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Chantier ferroviaire Bruxelles-Namur: Infrabel construit un tunnel impressionnant pour prévenir les éboulements

 
 

Pour éviter la chute de pierres sur les voies, Infrabel a décidé de créer un tunnel et de reconstituer les parois rocheuses. 15 mois de travaux pour un montant total de 8 millions d'euros.

À Saint-Servais (Namur), un tunnel en béton armé dont la paroi mesure un mètre d’épaisseur. 250 mètres de long pour résister à l’éventuel éboulement des terres qui l’entourent. Car ce ne sont pas seulement des pierres qui risquent de tomber sur la voie. C’est toute une colline qui est fragilisée

"En reconstituant un tunnel, on joue sur le fait qu’il y a des pressions partout autour, à gauche, et à droite. Et c’est plus facile de construire quelque chose qui résiste à une pression comme ça uniforme", indique Fabrice Cornet, manager génie civile à Infrabel.

Car ce tunnel sera recouvert de terre pour reformer la colline telle qu’elle existait il y a une centaine d’années. À l’époque, les cheminots créent la ligne entre Bruxelles et Namur. Mais ils sont confrontés à un paysage très vallonné. Sous le sol, des cavités qui ont tenu le coup pendant un siècle. Mais aujourd’hui, elles s’affaiblissent.

"Entre 1865 et 1968, on a eu deux, trois gros éboulements. À partir de 1978, on a connu une accélération, on a connu plusieurs événements importants", rapporte Fabrice Cornet, manager génie civile à Infrabel.

Un chantier à 8 millions d’euros au total. 15 mois de travaux sur une ligne très fréquentée. Il a donc fallu laisser passer les trains sans arrêt, en travaillant juste à côté.

"Afin de maintenir toujours une voie en service, on a dû donc commencer les travaux par une première phase en construisant la demi-tranchée en s’éloignant des voies existantes", explique Christophe Javaux, ingénieur civil à Infrabel.

Tout cela dans un planning serré. La seconde moitié des travaux a été exécutée trois fois plus vite que la première, vu le nombre important de chantier sur le réseau.


 

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