Des analyses pratiquées au niveau de l'eau de distribution à Saint-Hubert ont révélé la présence à faible dose du parasite giardia. Les riverains concernés sont invités à faire bouillir l'eau du robinet avant de la consommer. 1.400 ménages sont dans l'embarras. C'est la deuxième fois en quatre mois que la ville est touchée.
Les analyses ont été réalisées après le signalement par un médecin traitant d'un cas de giardia chez l'un de ses patients. "Les résultats nous sont parvenus hier en fin d'après-midi (mercredi, NDLR) et la population concernée - environ 1.400 ménages - en a été informée ce jeudi par le biais d'un toutes-boîtes", explique le bourgmestre Jean-Luc Henneaux.
Les autorités communales ont fermé le captage litigieux et des analyses spécifiques seront prochainement pratiquées au niveau du captage restant. En attendant, les riverains concernés sont invités à faire bouillir l'eau quelques minutes avant de la consommer. En 2016 déjà, des analyses avaient révélé la présence du parasite sur la même partie du réseau de distribution. "Nous ne sommes pas restés les bras croisés", poursuit le bourgmestre.
"La commune a décidé de placer trois nouveaux filtres à ultra-violets pour le traitement de l'eau. Un marché est en cours et nous espérons qu'ils pourront être opérationnels pour la fin du mois de juin. Par ailleurs, il a également été décidé de procéder à l'étanchéification du ruisseau longeant le captage litigieux."
Marie-Rose, une habitante de la commune regrettait dans notre RTLINFO13H pourtant la manière avec laquelle le problème était géré cette fois-ci par la commune: "La première fois, cela s'était bien passé. La commune avait distribué des berlingots. Mais cette fois-ci, rien du tout. L'eau est déjà très chère mais si en plus, il faut acheter de l'eau pour boire, c'est beaucoup trop."
De son côté, le bourgmestre pensait s'être débarrassé de ce parasite, en traitant le réseau de distribution, mais il doit aujourd'hui mener de nouvelles analyses. L'eau contaminée provient probablement de zones de captage situées dans les bois de Saint-Hubert. "C'est vrai qu'en discutant avec la population, elle ne comprend pas bien pourquoi on ne trouve pas l'origine du problème. On met tout en oeuvre, tous les outils qui sont disponibles, mais quelque part, nous sommes un peu dépourvus".
Des analyses ont été faites. En fonction des résultats, les autorités espèrent lever les mesures de précautions mercredi prochain.
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