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Sans abri, Jérôme s'interpose dans une violente dispute de couple et reçoit un coup de poing mortel: la peine est tombée

Sans abri, Jérôme s'interpose dans une violente dispute de couple et reçoit un coup de poing mortel: la peine est tombée
Image d'illustration
 
 

Le tribunal correctionnel de Marche a prononcé, mercredi, une peine d'emprisonnement ferme de quatre ans à l'encontre de Rudy G., l'auteur d'un coup de poing ayant entraîné la mort de Jérôme Chatlin, un sans abri qui était intervenu pour prendre la défense de la compagne violentée du prévenu.

Rudy G., 36 ans, a été reconnu coupable de coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner de Jérôme Chatlin.


Il a d'abord frappé le chien de Jérôme

Les faits se sont déroulés dans la nuit du 10 au 11 juillet 2016 à Vielsalm, alors qu'une violente dispute avait éclaté entre le prévenu et sa compagne dans les rues de Vielsalm. Jérôme Chaltin, un sans abri de 30 ans venu s'installer dans la région, était intervenu verbalement pour mettre fin à l'altercation. Mais Rudy G. était venu à sa rencontre, avait frappé son chien, et lui avait asséné un coup de poing au visage. Le sans abri s'était alors effondré, sa tête heurtant violemment le sol.

Malgré d'inquiétants symptômes, Jérôme Chaltin avait refusé d'être pris en charge par les secours et avait passé la nuit chez une connaissance. C'est là qu'il avait été retrouvé mort le lendemain vers midi. Le tribunal a reconnu l'existence d'un lien causal entre le coup porté par Rudy G. et la mort de Jérôme Chaltin.

Outre ce dramatique épisode, le prévenu a également été reconnu coupable de multiples scènes de coups à l'égard de sa compagne. "Seule une peine sévère d'emprisonnement principal sans sursis, même probatoire, dont l'exécution permettra de préserver ses concitoyens de ses débordements, sanctionnera adéquatement les multiples infractions commises par Rudy G.", indique le tribunal dans son prononcé.

Le prévenu écope de 4 ans de prison ferme, assortis de 600 euros d'amende. Constituée partie civile, la mère du défunt se voit allouer un euro provisionnel pour un dommage moral estimé à 100.000 euros.


 

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