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La mère et le beau-père de la petite Célia condamnés pour le meurtre du bébé de 20 mois: on connait la peine

La mère et le beau-père de la petite Célia condamnés pour le meurtre du bébé de 20 mois: on connait la peine
 
 

Aux assises Luxembourg, le beau-père de la petite Célia a écopé de  30 ans de réclusion, et la maman de 29 ans.

La cour d'assises du Luxembourg a condamné, mercredi, Paola Brombin, mère de la petite Célia, à 29 ans de prison et Jonathan Hayen, son ex-compagnon, à 30 ans de réclusion pour le meurtre de l'enfant de 20 mois, le 28 octobre 2013 à Messancy. L'enfant était décédée de suites de violences dans la sphère familiale.

L'avocat général Sarah Pollet n'avait reconnu aucune circonstance atténuante aux deux accusés et dès lors réclamé le maximum de la peine pour un meurtre, soit 30 ans de réclusion. "Célia était le symbole de l'innocence même; si on ne condamne pas à la peine maximale dans ce dossier, quand le ferait-on ?", avait-elle dit lors de son réquisitoire.      

Pas de circonstances atténuantes pour Jonathan Hayen

Les avocats des deux accusés, sans donner de chiffres, avaient demandé de ne pas prononcer la peine maximale. L'avocat de Jonathan Hayen, Me Patrick Davreux, avait demandé de retenir trois circonstances atténuantes: le jeune âge de son client, des antécédents judiciaires mineurs (des excès de vitesse et outrages) et l'absence de dangerosité sociale selon l'expertise psychiatrique.      

Me Jean-Louis Berwart, conseil de Paola Brombin, avait fait valoir que sa cliente pouvait évoluer en prison et en ressortir plus forte et plus mûre. Son second avocat, Me Serge Mascart, avait souligné qu'elle n'était plus la même qu'en 2013. Ayant la parole pour la dernière fois, Jonathan Hayen n'avait rien souhaité ajouter. Paola Brombin avait, elle, remercié les jurés "car ils ont noté des différences pour certaines choses" et ajouté qu'elle espérait "que ces différences seront prise en compte".      

Un "rôle moteur"

La cour et le jury n'ont finalement retenu aucune circonstance atténuante à Jonathan Hayen. L'arrêt épinglant son "rôle moteur" et son faible niveau d'empathie. En ce qui concerne Paola Brombin, son jeune âge, son absence d'antécédents et sa responsabilité moindre dans les violences ayant conduit à la mort de l'enfant - elle aurait un rôle passif en n'intervenant pas - ont été retenus comme circonstances atténuantes pour la condamner à une peine inférieure d'un an à celle de son ex-compagnon. Une différence qui pourrait avoir une influence sur le délai d'admission à une libération conditionnelle.       


 

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