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Menacée de mort par un entrepreneur, l'échevine de l'urbanisme d'Awans brise le silence: "Je ne me laisserai ni intimider ni acheter"

 
 

L'échevine de l'Urbanisme d'Awans brise le silence. Menacée de mort par un entrepreneur liégeois, Catherine Streel ne se laisse pas impressionner : "Je ne me laisserai ni intimider ni acheter", dit-elle. L'élue est victime d'une campagne de dénigrement depuis plusieurs mois. Vincent Jamoulle et David Muller l'ont rencontrée pour le RTL INFO 19H.

Catherine Streel a 46 ans et est mère de deux enfants. Elle a toujours vécu à Awans, commune de 9500 habitants. Elle est active en politique depuis 1994. La police et le Parquet, qui prennent au sérieux la menace d’un contrat sur sa tête, elle ne l’aurait jamais imaginé. "Je prends ça au sérieux, je fais attention, j’essaye de protéger mes enfants, mes parents, mes sœurs. J’espère que rien n’arrivera, et je pense que c’est vraiment de l’intimidation". "Je n’ai pas bien dormi pendant un petit temps, maintenant je recommence à mieux dormir", confie-t-elle. 

Dès qu’elle endosse l’écharpe d’échevine de l’urbanisme en 2014, des tensions apparaissent avec Christian Binet et son fils Alain. Ces promoteurs immobiliers ont de nombreux projets mais supportent mal de ne pas recevoir de permis de bâtir. Ils promettent de tout faire pour empêcher sa réélection, la menacent par courrier et sur les réseaux sociaux, mais ils nient toute menace de mort. "Elle téléphone même à d’autres communes pour dire, ne travaillez pas avec BMB, ce sont des bandits", commente Alain Binet.

"Je démens formellement d’appeler les autres communes, c’est clair. Il n’y a pas de conflit personnel, on s’est mis autour de la table avec tous les promoteurs quand je suis arrivée en 2014. L’intérêt d’avoir une mise à mal envers monsieur Binet et sa société, c’est totalement faux. Si quelqu’un venait me demander la même chose, ce serait exactement la même", commente Catherine Streel.

Lorsqu’une réunion se prolonge tard le soir, Catherine Streel, même si elle ne compte pas se laisser intimider, continue à s’organiser pour se faire raccompagner chez elle.


 

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