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Les universitaires fêtent aussi la Saint-Nicolas: "C’est la guindaille! On boit, on lance des œufs et de la farine devant les écoles..."

 
 

Les universitaires fêtent la Saint-Nicolas des étudiants à Liège. Les festivités ont débuté hier et se poursuivent aujourd’hui. Pour financer cette journée récréative, les étudiants demandent une contribution aux élèves du secondaire sous peine de se faire enfariner en cas de refus ! Les écoles ont pris des mesures spécifiques, même si cela reste bon-enfant ! Reportage à Liège, au Collège Saint-Louis.

"J’ai rien pris sur moi, j’ai oublié !", crie un étudiant de secondaire en tentant de se protéger d’un jet de farine. C’est la règle : une petite pièce, ou un enfarinage de la tête aux pieds.

Certains élèves du collège Saint-Louis n’ont pas eu le choix. "Quand ils connaissent les personnes, ils en profitent !", dit une étudiante.


Retour devant leur ancienne école après une nuit blanche

Pour la Saint-Nicolas des étudiants, les universitaires retournent aux abords de leur ancienne école après une nuit blanche. "Certains boivent un peu trop, ils lancent des œufs", reconnaît Mathilde, étudiante en première année à l’université. "Mais normalement, c’est que de la farine".

"C’est la guindaille quoi, on boit, on vient devant l’école, on lance des œufs, de la farine", explique Matteo, étudiant en langues germaniques.

Pour éviter les débordements, des éducateurs sont postés aux entrées. Les grilles ont été fermées et les autorités de l’école ont aussi envoyé un avertissement aux parents.


"De la farine sur un vêtement assez coûteux, c’est un peu bête"

"Un peu de farine sur un vêtement assez coûteux, c’est un peu bête", pense Bruno Delhaxe, préfet d’éducation au Collège Saint-Louis. "Ça se déroule de manière bon enfant mais il faut évidemment minimiser les risques."

La fête est encore loin d’être terminée. "On a d’abord été au "Chapi" puis dans le Carré", expliquent Julie et Mathilde. "On est ici, puis on va retourner dans le Carré."
"Enfin, je vais surtout aller dormir"
, souligne Mathilde.

Une chose est sûre, la reprise des cours demain sera difficile pour certains. 


 

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