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Le patron du tueur de Louise à Liège n'a rien vu venir: "Il était très gentil" (vidéo)

 
 

Patrick Vanderlinden, le suspect passé aux aveux pour le meurtre de Louise, une étudiante de 23 ans, lundi dans son kot à Liège, a été placé mercredi sous mandat d'arrêt. L'homme de 54 ans vivait dans le même immeuble à l'étage du dessus et était connu de la justice pour des faits de viol (deux condamnations à des peines de prison), avait indiqué mercredi après-midi Catherine Collignon, premier substitut au parquet de Liège. 

Patrick Vanderlinden travaillait pour la société BigMat à Liège. Selon l'administrateur délégué, que notre journaliste Mathieu Langer a interrogé dans son entreprise, c'était un employé gentil, aimable, auquel il n'avait rien à reprocher. 


"C’était vraiment quelqu’un de très très gentil"

Pour Daniel, aucun signe ne permettait de dire qu’il pouvait arriver à un acte aussi horrible, comme celui qu’il a commis avant-hier. "Il est venu faire un stage ici il y a un peu plus de 5 ans. Ce stage s’est très bien passé. Après cela, nous l’avons engagé. C’était quelqu’un sans histoires, nous n’avions aucune remarque à lui faire, c’était vraiment quelqu’un de très très gentil. Rien n’apparaissait dans son comportement qui pouvait supposer qu’un drame pareil aurait pu se passer par après. Il restait très discret, ne faisait aucune blague graveleuse, rien ne transparaissait.


"Il nous a dit qu’il avait été accusé à tort par son épouse de pédophilie"

"Lors de son engagement, il a fallu que l’homme signale qu’il avait fait de la prison. "Nous demandons toujours un certificat de bonne vie et mœurs, ce qu’il n’a pas pu produire. Il nous a dit qu’il avait été accusé à tort par son épouse de pédophilie et  que c’était elle qui était aujourd’hui en prison. Nous nous sommes renseignés auprès de la police, on nous a dit qu’on ne risquait aucun braquage à première vue puisque c’était quelqu’un, qui, à ce niveau-là, ne présentait pas de risque."


"Savoir qu’on vivait à côté d’un monstre, ça nous choque"

L'entreprise est sous le choc à Liège. "Nous sommes tous choqués. On ne pouvait pas imaginer un drame pareil. Quand on voit la gentillesse, l’amabilité qu’il avait vis-à-vis de tout le monde, aujourd’hui, savoir qu’on vivait à côté d’un monstre, c’est quelque chose qui évidemment choque les gens, à juste titre (...) On ignorait ce qu’il s’était passé. C’est une de ses filles qui nous a prévenus que son père était en prison. Mais jusque-là, on ne savait même pas pourquoi", a raconté l'employeur.


 

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