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Le chantier sur l'E25 entre Cheratte et Maastricht commence aujourd'hui: de nombreux bouchons en vue

 
 

Un chantier de réhabilitation et de sécurisation débute ce 24 août sur l'autoroute E25/A25, entre la frontière belgo-néerlandaise et Cheratte vers Liège, sur plus de 7 kilomètres. Des travaux qui vont durer plus de 2 mois et qui risquent de perturber le trafic, à la rentrée. Reportage de Samuel Ledoux et Julien Raway.

Dans la ville de Visé, sur la E25, le premier jour de chantier n’est pas facile pour Adrien. Le soleil tape, aucun coin d’ombre, et un travail manuel qui n’est pas évident sous ces fortes chaleurs. "On essaye de s’hydrater le mieux possible. On est presque torse-nu, mais toujours avec le gilet fluo. Maintenant, quand le patron est bien gentil, il apporte à boire", raconte-t-il.

Son collègue a, quant à lui, plus de chance dans l’engin du chantier, entièrement climatisé: "Dans ces temps-là je suis le mieux loti. Et même quand il fait froid puisque j’ai le chauffage. Donc il n’y a pas de soucis", affirme-t-il. 


"Nous avons mis en place une déviation pour un itinéraire de grand délestage" 

Ce chantier long de 7 kilomètres devrait durer jusqu’à l’automne et provoquer de gros embarras de circulation pour les automobilistes à la rentrée. "On a environ 40.000 véhicules par jour pour les deux sens de circulation cumulés", indique Héloïse Winandy, porte-parole de la SOFICO. "Nous avons mis en place une déviation pour un itinéraire de grand délestage pour les usagers, qui viendraient de France ou du Luxembourg et qui voudraient se diriger vers les Pays-Bas, pour qu’ils ne doivent pas emprunter le chantier des viaducs de Cheratte et le chantier de l’E25", explique-t-elle. "On espère vraiment que tout se passera au mieux", confie-t-elle.


Le matin, moment privilégié pour les "travaux lourds"

Malgré la chaleur, les ouvriers doivent avancer pour respecter le planning. Les horaires sont parfois adaptés. Les équipes commenceront donc plus tôt le travail cette semaine. "On a rien pour se protéger. Le matin, on essaye de faire les travaux lourds et l’après-midi des travaux un peu plus calmes", témoigne l'un d'eux.

La vingtaine d’homme va essayer de braver ces conditions extrêmes, comme finalement chaque été.


 

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