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Six jeunes Carolos jugés pour avoir commis 7 braquages dans des supermarchés de leur région

Six jeunes Carolos jugés pour avoir commis 7 braquages dans des supermarchés de leur région
Image d'illustration - Le Colruyt d'Anderlues
 
 

Six jeunes Carolos ont comparu ce lundi devant le tribunal correctionnel de Charleroi pour une série de sept braquages commis dans des grandes surfaces, en 2014. Les prévenus sont partiellement en aveux et sollicitent des mesures de faveur. Le parquet, lui, a requis des peines de 3 à 6 ans de prison ferme.

La série de hold-up a débuté le 29 août 2014 avec l'attaque d'un magasin Carrefour Market à Couillet et s'est poursuivie par six autres vols avec violence, notamment à l'encontre de trois Colruyt, à Anderlues, Chapelle-lez-Herlaimont et Gilly. Lors du dernier fait du 3 octobre 2014, les malfrats ont pu être interceptés en flagrant délit. Un quatuor principal a pu être identifié: Dylan B. et Flavio G. pénétraient dans les commerces armés de fusil de paintball et munis de masques "anonymous" pour braquer les caissières. Fayssal E. servait de conducteur du véhicule de fuite alors que Damien B. attendait le trio dans une voiture-relais, garée à l'écart. Un mineur était utilisé pour voler les voitures servant aux méfaits. Celles-ci étaient cachées dans un box loué par Damien B..

Le parquet s'est basé sur les aveux partiels des prévenus, mais également sur les relevés ADN, la téléphonie et les vêtements retrouvés pour déclarer les préventions établies. La substitute Samain a ainsi requis des peines de 5 et 6 ans de prison à l'encontre du quatuor principal, et de peines de 3 et 4 ans pour les "seconds couteaux", tout en signalant que ses réquisitions auraient été plus sévères sans l'écoulement du temps, d'autant que deux caissières ont conservé des séquelles permanentes. Les avocats de la défense ont pour la plupart sollicité le sursis, vu l'écoulement du temps et la réinsertion de leurs clients qui ont agi "par but de lucre, aspirés par l'effet de groupe". Me Laurent, conseil de Damien B., a pour sa part plaidé une surveillance électronique, son client ne pouvant plus bénéficier du sursis vu ses antécédents. Jugement le 4 décembre.


 

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