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Grève des TEC : que se passe-t-il pour les non-grévistes ?

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Bien qu'ils n'aient pas choisi de manifester, certains chauffeurs sont dans l'impossibilité de travailler. Bloqués aux dépôts, ils expriment leur mécontentement.

La grève continue dans les transports publics wallons. En cette deuxième journée de grève, le réseau des TEC reste particulièrement perturbé. Si certains chauffeurs ont choisi d’exprimer leur mécontentement à travers cette action, ce n’est pas le cas de tous. Dès ce jeudi 30 novembre, plusieurs chauffeurs TEC qui avaient été empêchés de prendre leur service s'étaient manifestés via le bouton orange Alertez-nous de RTLINFO...

Pour ces non-grévistes qui souhaitent travailler, il s’avère pourtant impossible de sortir leur bus à cause de piquets. À Anderlues, certains chauffeurs n’ont pu prendre leur service, faute de piquets placés par leurs collègues grévistes.

"Il n’y a que quatre chauffeurs qui ont su prendre leur service. Maintenant, la question se pose. Pourquoi ceux qui ont pu sortir vont être payés tandis que moi qui suis bloqué contre mon gré ne serais pas payé. Je suis obligé de me déclarer en grève pour avoir au moins 30 euros sur ma journée au lieu de ma journée complète", déplore l’un d’entre eux au micro de Bernard Lobet.


"Nous sommes obligés d'appliquer le droit de grève"

Pour Stéphane Thiery, directeur marketing du groupe TEC, il s'agit d'une application de la législation. "Malheureusement, nous appliquons le droit du travail qui dit très clairement ‘travail égal salaire’. Dans le cas présent, avec ces piquets qui relèvent aussi du droit de grève, il n’y a pas de responsabilité de l’employeur sur le piquet. Donc nous sommes obligés d’appliquer le droit du travail", explique le directeur sur les ondes de BEL RTL. 

Pur l'heure, on ne dénombre aucun recours en extrême urgence. Selon Stéphane Thiery, le dialogue entre la direction et les grévistes est privilégié. 

À noter que ce vendredi 1er décembre, aucun bus ne circule à Liège, Verviers, Charleroi et Mons. À Mons, les principaux dépôts sont également bloqués. Dans le Brabant wallon, trois bus sur quatre circulent. 


 

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