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"Un homme ensanglanté à terre et menotté": que s'est-il passé à Châtelineau ?

  • Intervention de la police à Châtelineau pour un différend familial

  • Un homme ensanglanté à terre et menotté: que s

 
 
 

La police a dû ouvrir le feu ce samedi matin lors d'une intervention à Châtelineau (Charleroi). Un militaire a été blessé par balle et menotté. Un large périmètre de sécurité a été instauré.

"Suite à une dispute, la police intervient. Un homme sort armé et ne veut pas déposer son arme. La police ouvre le feu! Rue de la Vallée à Châtelineau", a signalé Geoffrey ce samedi matin peu avant 10h via notre bouton orange Alertez-nous.

"Opération de police, un homme ensanglanté à terre et menotté. Les rues à proximité bloquées", a révélé un autre témoin quelques minutes plus tôt.

La police locale de Châtelet-Aiseau-Farciennes est intervenue en force ce samedi matin à Châtelineau suite à un différend familial, a confirmé le parquet de Charleroi. 


Le militaire refuse de lâcher son arme 

Les faits se sont produits dans une habitation de la rue de la Vallée. L'occupante des lieux a appelé le 101 en signalant que son mari, un ex-militaire de 56 ans, avait tout détruit chez elle durant la nuit et qu'il l'avait menacée avec une arme, en signalant "qu'il y avait une balle pour elle". L'homme était visiblement sous l'influence d'alcool et de médicaments et se trouvait dans un état de déséquilibre psychologique, a indiqué le procureur du Roi de division, Vincent Fiasse, lors d'une conférence de presse. Lorsque les forces de l'ordre sont arrivées, elles ont pu entrer en contact avec l'épouse. Mais l'ex-militaire est alors apparu dans les escaliers, muni de son arme rangée dans un holster.

"Les quatre inspecteurs ont reculé et sommé l'intéressé de déposer son arme", poursuit Vincent Fiasse. "Malgré les sommations, le suspect n'a pas obtempéré et a continué à descendre. De nouvelles sommations ont été énoncées mais l'auteur a sorti son arme de son holster et l'a brandie en direction d'un policier. Deux d'entre eux ont alors ouvert le feu, sur le pas de la porte, et l'ont atteint à l'avant-bras gauche et à l'abdomen".


Ses jours ne sont plus en danger

L'ex-militaire a été pris en charge par les secours et opéré dans la foulée. Ses jours ne sont plus en danger. Le parquet a immédiatement ouvert une double instruction: l'une pour menaces par gestes à l'encontre du suspect, l'autre pour les tirs policiers, comme le veut la procédure.

Pour ce deuxième volet, l'enquête a été confiée au Comité P. "Une reconstitution a été organisée rapidement en présence des policiers et d'un témoin qui a assisté à toute la scène. Ce dernier a confirmé les multiples sommations des inspecteurs et le fait que l'auteur a mis en joue l'un d'entre eux", précise encore le procureur du Roi qui ajoute que le fait que l'arme utilisé soit factice (pistolet à billes) ne change rien à la qualification.



 


 

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