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Images d'horreur dans un abattoir en Flandre: l'usine voulait passer à 2,5 millions de porcs abattus par an

 
 

L'abattoir de Tielt, au sein duquel ont été enregistrées des images de maltraitance animale, avait sollicité une extension de son site, rapporte ce mardi la presse flamande. Il est aujourd'hui provisoirement fermé à la suite de la diffusion des images d'horreur de maltraitance.

L'entreprise espérait faire passer sa capacité annuelle d'abattage de 1,5 million de bêtes à 2,5 millions. "Cette extension figure dans le rapport d'incidences sur l'environnement qui a été provisoirement approuvé en janvier par la province", a indiqué le premier échevin de Tielt Simon Bekaert (sp.a), en charge de l'Aménagement du territoire. "Ce rapport est déposé en marge d'un nouveau plan provincial d'exécution spatiale (PRUP) que l'abattoir a sollicité en vue de s'agrandir."

La ministre flamande de l'Environnement, Joke Schauvliege (CD&V), précise qu'elle ne peut que suspendre un tel plan provincial. "Mais pas le casser ou le rejeter", a fait savoir son porte-parole.

De plus, une suspension ne peut être ordonnée que s'il apparaît l'un ou l'autre manquement sur le plan légal, par exemple si le plan est en contradiction avec le plan régional d'exécution spatiale (RUP).


"Pure folie"

Les organisations de défense des animaux Animal Rights et GAIA se disent indignées et perplexes face à la volonté des dirigeants de l'abattoir de Tielt d'augmenter ses capacités d'abattage, qui passeraient de 1,5 million à 2,5 millions de cochons par an. "Si ce projet reçoit un feu vert des autorités, l'exploitation pourrait abattre un cochon toutes les six secondes", expliquent Nadine Lucas d'Animal Rights et Michel Vandenbosch de GAIA. "C'est de la pure folie. A cette cadence, il est impossible de garantir le moindre respect des animaux !" ont déclaré les associations.


 

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