En Flandre, un élève sur dix fréquentant l'école secondaire a déjà été victime de comportements sexuels transgressifs, ressort-il d'un sondage réalisé par la Vlaamse Scholierenkoepel, et relayé mercredi par Het Nieuwsblad.
La Vlaamse Scholierenkoepel, qui représente les élèves de l'enseignement secondaire flamand, a interrogé plus de 11.000 jeunes âgés de 12 à 18 ans.
La grande majorité (78%) dit n'avoir jamais été victime d'un comportement sexuel transgressif à l'école ou lors d'un stage. Cependant, 7% témoignent avoir été victime de tels agissements de la part d'un élève et 3% de la part d'un professeur.
Chez les filles du troisième degré de l'enseignement secondaire, c'est-à-dire âgées de 16 à 18 ans, 9% ont été victimes de comportements sexuels inappropriés de la part d'un élève et 6% de la part d'un enseignant.
Si la Vlaamse Scholierenkoepel salue que certaines écoles ont mis en place des personnes de confiance auxquelles les élèves victimes peuvent s'adresser, elle souligne que ce n'est pas le cas dans tous les établissements scolaires. En outre, "il n'est pas toujours facile d'adresser une plainte à la direction lorsqu'un enseignant est mis en cause. Les professeurs disposent d'une position de pouvoir", pointe la coupole. "Les élèves craignent également souvent de ne pas être crus s'ils portent plainte."
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