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Wallonie-Bruxelles Enseignement dit "suivre de près" le dossier à l'Athénée royal d'Evere

 
 

Après plusieurs arrêts de travail consécutifs, dont le dernier datant de mercredi midi, le personnel enseignant de l'Athénée royal d'Evere a tenu a dénoncé l'inaction du pouvoir organisateur Wallonie-Bruxelles Enseignement (WBE) face à une situation de mal-être au travail. Le WBE affirme cependant avoir déjà pris une "série d'initiatives" concernant le dossier en question, qu'il assure suivre de près.

En cause de ce mal-être au travail, une enseignante notamment visée par plusieurs plaintes collectives et dix plaintes individuelles pour faits de harcèlement moral auprès de Cohezio, le service externe de prévention et de protection au travail. Cette dernière, après avoir été écartée en octobre dernier, serait revenue au sein de l'établissement le 19 janvier sans que le directeur n'en soit averti suffisamment en amont par le WBE.

En arrêt de travail - présentiel cette fois-ci - devant l'établissement mercredi midi, le personnel déplorait ainsi le "manque de communication" de la part du pouvoir organisateur, et l'absence d'un quelconque accompagnement au vu des "risques psycho-sociaux avérés".

"Ces accusations ne sont pourtant pas exactes. Nous suivons le dossier de près et nous avons déjà pris une série d'initiatives, qui doivent pour l'instant rester confidentielles étant donné qu'une instruction est en cours", a expliqué le WBE mercredi après-midi à l'agence Belga.

Le pouvoir organisateur dit avoir "bien compris les inquiétudes relayées par les différentes parties" et assure "réserver les suites qui s'imposent" en fonction de ce qu'il ressortira de l'instruction.

Le WBE rappelle que l'objectif est avant tout, pour eux, de "garantir la sécurité au sein de l'établissement, autant pour le corps enseignant que pour les élèves".


 

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