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Le policier anderlechtois violent "n'a pas sa place à la zone Midi"

 
 

Les bourgmestres de la zone de police Bruxelles-Midi "partagent l'indignation de la population" à la suite des images diffusées dans l'émission "Investigation" de la RTBF, où l'on y voit un policier du commissariat central d'Anderlecht passer à tabac deux jeunes personnes interpellées. Ils entendent "examiner si de nouvelles mesures peuvent être prises à l'attention de l'intéressé", qui "n'a pas sa place au sein du corps de police de la zone Midi".

"Outre leur caractère illégal, ces faits sont inqualifiables et choquants, particulièrement dans le chef d'un policier, chargé de faire appliquer la Loi", soulignent jeudi les bourgmestres Mariam El Hamidine (Forest), Jean Spinette (Saint-Gilles) et Fabrice Cumps (Anderlecht) dans un communiqué commun.

Ceux-ci affirment que ces faits, datant du 31 mai 2020, ont été "immédiatement signalés le jour même et sanctionnés dans les jours qui les ont suivis".

Sur le plan disciplinaire, une enquête interne a abouti à une suspension provisoire par mesure d'ordre cinq jours après les faits. Le 16 septembre 2020, le Collège a décidé d'une "sanction lourde", à savoir la rétrogradation dans l'échelle de traitement.

Sur le plan judiciaire, le parquet de Bruxelles a ouvert une enquête débouchant sur la comparution de l'agent devant le tribunal correctionnel de Bruxelles le 31 octobre 2022, rappellent les bourgmestres. La décision rendue par le tribunal a débouché sur la suspension du prononcé, en janvier 2023.

"Cependant, à la lumière des images des coups infligés par l'agent de police qui n'avaient pas été portées à la connaissance du Collège", les bourgmestres "vont examiner si de nouvelles mesures peuvent être prises à l'attention de l'intéressé".


 

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