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La police bruxelloise et Child Focus lancent un projet contre le cyberharcèlement

La police bruxelloise et Child Focus lancent un projet contre le cyberharcèlement
 
 

La zone de police de Bruxelles-Capitale/Ixelles a lancé mercredi un nouveau projet de lutte contre le cyberharcèlement, en collaboration avec Child Focus. L'objectif de l'initiative, menée de front avec la Ville de Bruxelles et la commune d'Ixelles, est de sensibiliser les élèves de l'enseignement secondaire bruxellois aux dangers et conséquences de ce type de violence.

Child Focus formera une cinquantaine de policiers de la zone, qui seront ensuite désignés comme "référents" dans le domaine du cyberharcèlement. Ces agents donneront des ateliers aux élèves bruxellois âgés de 11 à 15 ans, sur demande des écoles francophones et néerlandophones de la Ville de Bruxelles et d'Ixelles.

Les ateliers aborderont différents problèmes liés à la thématique. En plus d'être sensibilisés aux conséquences des actes de cyberharcèlement, les jeunes apprendront les aspects juridiques et le suivi effectué par la police. Des témoignages d'experts, ainsi que de jeunes ayant eux-mêmes été victimes viendront étayer ces cours, de sorte à doter les élèves de moyens concrets pour lutter contre ces violences à l'école.

Une dimension créative sera également intégrée à la campagne. Plusieurs artistes bruxellois ont ainsi été sollicités, dont le poète et slameur bruxellois francophone Zohra. L'école de danse "La Family" aidera quant à elle à réaliser un clip vidéo de sensibilisation, en collaboration avec la cellule de communication de la zone de police de Bruxelles-Capitale Ixelles. Cette dernière recherche encore des artistes néerlandophones qui voudraient prendre part au projet.

La directrice générale de Child Focus, Heidi De Pauw, estime que cette initiative est "cruciale" si l'on veut briser le silence qui entoure le cyberharcèlement. "Nous avons tous une responsabilité. Pas seulement les auteurs de ces violences, mais les jeunes qui en témoignent également. En réagissant ensemble, nous devons montrer aux victimes qu'elles ne sont pas seules."


 

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