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L'Office des étrangers dément les accusations de violences en centres fermés

 
 

Une manifestation dénonçant les "morts et les violences" notamment survenues dans le centre fermé belge de Merksplas, était organisée à Bruxelles vendredi après-midi. Contactée par Belga, l'Office des étrangers dément quant à lui toute implication du centre avec les récents décès.

En moins d'un an, deux détenus sont morts au centre fermé de Merksplas, situé près d'Anvers. Selon les conclusions de l'Office des étrangers et du parquet d'Anvers, il s'agit de suicides.

Les collectifs "Zone neutre" et "Getting the voice out" continuent néanmoins à pointer les "circonstances opaques" de cette mort - à l'instar de celle de Tamazi Rasoian, en février 2023 - et dénoncent les conditions de détention des centres, selon eux nuisibles à la santé mentale et physique des détenus.

Si l'administration admet que l'état psychologique des personnes en centres fermés est "compliqué", car celles-ci sont souvent en bout de procédure et en voie d'être rapatriées vers leur pays d'origine, elle affirme cependant que chaque lieu prodigue "tout l'accompagnement médical et psychologique nécessaire pour que ce retour soit vécu le mieux possible".

Alors que les associations mobilisées vendredi estiment que le détenu qui s'est tué en décembre n'avait pas reçu les soins et le soutien nécessaire, l'Office des étrangers appuie la thèse contraire.

"Cet homme était pourtant suivi par un médecin et par un psychologue. Il était d'ailleurs sur le point d'être pris en charge en milieu hospitalier, en dehors du centre de Merksplas", explique l'Office.

Concernant les mises en cellules d'isolement à tout-va, entre autres conditions dénoncées par les manifestants, l'Office des étrangers dément une fois de plus les allégations. "Ce procédé est uniquement utilisé dans le cas où un détenu enfreint le règlement d'ordre d'intérieur, et ce pour assurer sa sécurité ainsi que celle de ses camarades".


 

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