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Environ 300 syndicalistes rassemblées pour dénoncer les violences économiques de genre

 
 

À l'occasion de la Journée internationale de lutte pour les droits des femmes, environ 300 personnes se sont réunies dans la capitale, selon la zone de police Bruxelles-capitale/Ixelles, à l'appel des syndicats de la FGTB-ABVV et de la CSC-ACV. Organisée en front commun syndical, cette manifestation entendait dénoncer les violences économiques de genre, "qui plongent les femmes dans la précarité".

Sous un soleil printanier et en musique, les syndicalistes de différents secteurs se sont rassemblées, dès 10h30, sur la place de l'Albertine. "Milieux d'accueil de la petite enfance : plus de respect pour notre métier", arborait la pancarte d'une manifestante. Des prises de paroles ont ensuite eu lieu sur une scène montée au milieu de plusieurs stands informatifs.

Quatre grandes revendications étaient portées par les syndicats, à commencer par la réduction des inégalités salariales entre femmes et hommes. "Pour cela, il faut notamment lutter contre le temps partiel subi et faire tomber la loi salariale de 1996, qui bloque l'augmentation des salaires, sachant que les femmes sont majoritaires dans les secteurs les moins rémunérés", a appuyé la responsable syndicale "Femmes" de la CSC Bruxelles, Alicia Schmit.

"Nous appelons également les pouvoirs publics à refinancer durablement les crèches et les services publics d'aide aux personnes à handicap, aux personnes âgées, etc.", a insisté la responsable. Concernant la lutte contre les violences faites aux femmes, les syndicats ont tenu à souligner les premiers plans d'action politiques - qui constituent selon eux une avancée positive - même si un renforcement budgétaire reste nécessaire pour mettre en place de mesures concrètes et durables.

L'urgence d'aider les femmes à trouver un équilibre entre vie privée et vie professionnelle a été mise en lumière par les syndicalistes. Elles exhortent les représentants politiques à oeuvrer pour une réduction collective du temps de travail ou pour l'extension du congé paternité.


 

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