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40.000 voitures y passent chaque jour: le viaduc Herrmann-Debroux va-t-il bientôt disparaître ?

 
 

De plus en plus de riverains sont favorables à sa destruction mais est-ce réaliste, et pour quand cela est-il envisageable?

18.000 véhicules entrent chaque matin dans Bruxelles via le viaduc Hermann-Debroux, mais la commune d'Auderghem et la Région de Bruxelles veulent le démolir.

Pour accélérer le processus, le collège communal a voté jeudi dernier une motion au conseil communal: elle réclame l'installation de station de mesures et la mise en place de mesure de limitation voire d'interdiction de la circulation lors des pics de pollution.

La décision de le détruire fait partie du plan régional de développement durable de la Région Bruxelloise. La commune réclame désormais une planification et budgétisation des travaux.

Pour les conducteurs des 40.000 voitures qui l'empruntent chaque jour, cela parait évidemment inconcevable. Et pourtant, il risque bientôt de subir le même sort que le viaduc Reyers.


"C'est très vilain"

La majorité des riverains souhaite sa destruction: il y a ceux qui se plaignent du bruit et ceux qui ne peuvent plus le voir. "C'est horrible, estime Françoise. C'est le dernier viaduc qu'on a mis à Bruxelles et c'est très vilain". Le souhait est de voir disparaître le viaduc pour y mettre des arbres par exemple.

Le collège communal y est également favorable en raison de "la pollution, les particules fines, aux pics d'ozone qui sont générés par le trafic", argumente Christophe Magdalijns, bourgmestre faisant fonction d'Auderghem.

Il imagine bien un boulevard urbain dans le même genre que l'avenue de Tervuren ou le boulevard du Souverain.  "Il faut du tram et peut-être après-demain du métro, il faut des pistes cyclables, il faut un partage équilibré de l'espace public demain", estime encore le bourgmestre.

Le problème, c'est que le viaduc est une porte d'entrée essentielle à Bruxelles: la seconde. Il faudra donc attendre que les alternatives soient opérationnelles : la commune espère un RER en 2025, et la destruction du viaduc dans 10 ans (en 2028)


 

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