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Vague de cambriolages à Ittre la nuit du Nouvel An: "J'ai peur qu'ils reviennent pendant la nuit"

 
 

Plusieurs habitants de la commune d'Ittre ont passé un très mauvais réveillon de Nouvel An. Leurs maisons ont été cambriolées. Une dizaine de faits ont été enregistrés cette nuit-là, dans le même quartier. Arnaud Gabriel et Gaëtan Delhez sont allés à leur rencontre.

Les traces du cambriolage sont encore visibles sur la maison de Sophie Hanoteau. Le double vitrage n’a pas résisté : un petit trou dans la fenêtre et énormément de dégâts. Voilà comment sont entrés les cambrioleurs. "Ils ont attaqué, d’après la police, d’abord au pied de biche puis avec un gros tournevis afin de déverrouiller la fenêtre et ils ont tout cassé, tout était ouvert", a expliqué la mère de famille au micro d’Arnaud Gabriel pour le RTLinfo 19H.

"Ils ont tout retourné, tout saccagé"

Dans la maison, la chambre d’enfants est méconnaissable. "Ils ont tout retourné, tout saccagé. On a déjà ragé une petite partie et le reste de la maison était dans un état pire", a ajouté Sophie. Lara a 10 ans et depuis quatre jours, elle n’ose plus dormir dans sa chambre. "Je ne suis pas très bien rassurée, surtout parce que c’est par ma chambre qu’ils sont rentrés et qu’il y a plein de bouts de verre partout et j’ai peur qu’ils reviennent pendant la nuit chaque nuit", a confié la fillette.

"Une vague particulière lors du réveillon de Nouvel An où nous avons eu six cambriolages la même nuit"

Et la maison de Sophie et sa famille n’est pas la seule à avoir été visitée dans le quartier. Au commissariat de police le plus proche, les dépositions sont de plus en plus nombreuses depuis la fin de l’année. "Depuis le premier décembre, nous avons relevé une vingtaine de cambriolages sur la commune d’Ittre et nous avons eu une vague particulière lors du réveillon de Nouvel An où nous avons eu six cambriolages la même nuit", a expliqué Mylène Liberloo, commissaire de police de la zone ouest Brabant wallon.

La méthode est identique, tout comme le butin

Autre exemple chez Michel qui habite Virginal depuis trois mois, et le 31 décembre, lui aussi a été cambriolé. La méthode est identique, tout comme le butin : un ordinateur, des bijoux, des chaussures et du parfum. "Le soir quand je monte dans mon lit, ça frissonne un petit peu. Avant de s’endormir on regarde, et on ne sait jamais, le moindre bruit qu’on entend, on est vite réveillé", a-t-il raconté.

Face à cette vague de cambriolage et sans solution pour l’arrêter, les habitants organisent des rondes le soir et la nuit. La police aussi augmente ses patrouilles.


 

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