Des témoins inquiets signalent "une prise d'otage dans une école à Nivelles": c'était un exercice

Plusieurs témoins nous ont prévenus via le bouton orange Alertez-nous qu'un périmètre de sécurité avait été dressé autour du collège Sainte-Gertrude à Nivelles. "La police bloque tous les accès, je vois aussi des policiers dans le collège", nous a expliqué un témoin vers 14h30. "Je viens d'être averti qu'il y a une prise d'otage au collège", nous a ensuite écrit une autre personne.


170 élèves et enseignants ont participé à un exercice policier

L'intervention de la police a inquiété de nombreux habitants, mais il s'agissait en réalité d'un "exercice catastrophe" pour lequel un scénario avait été préparé. "Un policiers de chez nous est entré dans le collège avec pour objectif de faire un maximum de victimes", a expliqué Vanessa Bayon, la responsable presse de la zone de police Nivelles-Genappe. Le tueur (un ancien maître chien) s'est mis à tirer à vue (avec des balles à blanc) sur toutes les personnes se trouvant sur son chemin. Il a ensuite abandonné un sac contenant de faux explosifs, avant de simuler un suicide.

"C'était un entraînement pour faire face à une tuerie de masse. L'école était prévenue et avait donné son accord. Le 101 également. De leur côté, les policiers étaient au courant qu'il y aurait un exercice ce mercredi, mais ils ne connaissaient pas l'heure ni l'endroit. Donc ils se sont déplacés comme s'il s'agissait d'une vraie opération. Ensuite, sur place, nous leur avons retiré leurs munitions pour assurer la sécurité de tous les intervenants", a précisé Vanessa Bayon. Des volontaires de cinquième et sixième années secondaires ont participé à l'opération en tant que figurants. Quelque 170 élèves et enseignants ont été impliqués dans l'exercice dont les parents avaient été informés de la tenue.

Cet exercice intervient dans le cadre d'une formation à plus large échelle. "Nos policiers ont déjà suivi des formations pour faire face à une tuerie de masse au cours de cette année. Cette fois il s'agissait de s'entraîner sur le terrain. Des formateurs et des observateurs ont suivi les équipes sur place pour analyser leurs décisions et effectuer un débriefing", a confié la porte-parole de la police.

Durant l'exercice, la police a diffusé un avis sur Twitter pour informer la population qu'il s'agissait d'un entraînement. L'école en a fait de même sur son site internet.