En ce moment
 
 

Nouvelles fascines contre les inondations à Nivelles: "On retient les boues grâce à ce dispositif"

 
 

La commune de Nivelles installe de nouvelles fascines dans la région pour éviter les coulées de boue en cas de fortes pluies. Ce procédé est déjà utilisé depuis 2013 et a prouvé son efficacité. Reportage de Justine Roldan Perez et Michael Dans.

Une fascine de 60 mètres de long, composée de branches sur une hauteur de cinquante centimètres avec, de part et d’autres, des piquets enfoncés à 1 mètre de profondeur. Ce dispositif préventif joue son rôle en cas de forte pluie.

"L’objectif, c’est évidemment de retenir les boues. L’eau est filtrée, elle continue à s’écouler, mais on retient les boues grâce à ce dispositif", explique Pascal Rigot, échevin du développement durable.

"Après une inondation, il va falloir enlever. On va avoir une élévation du niveau de terre derrière la fascine. Il va falloir curer cette boue, l’évacuer pour que la fascine puisse encore jouer son rôle si l’inondation arrive", indique Olivier Camberlin, contrôleur des travaux.

La ville de Nivelle en a installé plusieurs aux endroits sensibles. Problème, il s’agit de terrains privés. Besoin donc de l’accord du propriétaire. Edouard lui a accepté mais il reste conscient de l’impact sur ses cultures en cas de fortes pluies.

"On aura quand même des étendues de 20 à 30 mètres où il y aura seulement peu de plantations qui vont être engloutis dans la boue s'il y a des forts orages. Alors on aura une perte sensible dans la longueur de la fascine. Bon, c’est un point à accepter", explique Edouard Aernoudt, agriculteur.


Pour les riverains, c’est un soulagement

Louison habite depuis quinze ans en face du champ. Il a vu les ravages que la boue pouvait causer.

"Depuis trois, quatre ans, on voit suite aux grands orages des vagues de boue qui déferlent du champ et qui affectent évidemment tous les riverains et surtout ceux du bas de la rue qui sont malheureusement inondés et quand on est inondés trois fois en trois semaines, on peut imaginer le désastre des gens", raconte Louison Renault, riverain.

Des dispositifs préventifs pour l’instant mais la ville envisage la construction prochaine d’infrastructures en béton.


 

Vos commentaires