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Mont-Saint-Guibert manque de logements, mais ne veut pas devenir un village-dortoir: "On veut éviter que des clapiers voient le jour partout"

 
 

Mont-Saint-Guibert est la seule commune du Brabant Wallon à ne pas avoir de plan de mobilité, particularité à laquelle la majorité en place va devoir s'atteler. La commune s'agrandit, les demandes de logement ne cessent d'affluer et le trafic augmente sans cesse.

La N4, qui traverse le village, n'arrive plus à absorber le flux de véhicules. Une demande a été faite à la Région pour élargir cet axe et réaliser des ronds-points pour fluidifier les déplacements.

Mont-Saint-Guibert connait également une flambée des prix immobiliers et n'autorise les nouvelles constructions qu'au compte-gouttes. Pas question de se laisser dévorer par l'appétit des promoteurs. Depuis 2012, depuis que la majorité Ecolo est en place, ce sont des centaines de demandes de permis qui ont été refusés.

Le bourgmestre Philppe Evrard explique les raisons de cette politique immobilière drastique : "Le but n’est pas de transformer Mont-Saint-Guibert en village-dortoir, nous avons une vie une vie associative qui est très importante, nous essayons de la conserver, et le cadre de vie est très important pour cela. On veut éviter d’avoir des clapiers qui voient le jour un peu partout, notre projet, ce serait de remettre des espaces publics, et de remettre le citoyen au centre du jeu. Nous avons déjà refusé plus de 600 logements, ce qui est énorme, ça représente un quart des logements actuels sur Mont-Saint-Guibert, deuxièmement l’auteur de projet aura cette mission de trouver une solution aussi bien pour le court terme que pour le long terme, dès que ces 1000 nouveaux logements seront construits".


 

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