Le ministre letton des Affaires étrangères, Krisjanis Karins, a annoncé dimanche vouloir s'inscrire sur la liste des candidats à la succession du Norvégien Jens Stoltenberg à la tête de l'Otan.
Si la Lettonie décidait de concourir pour le poste, M. Karins serait prêt à se porter candidat, a déclaré son porte-parole. Le politicien de 58 ans, né et élevé aux États-Unis, a été Premier ministre de la Lettonie de 2019 à 2023.
M. Karins souhaite "contribuer à l'alliance en tirant profit de son expérience en tant que Premier ministre, de sa compréhension claire de la menace russe, de sa position ferme sur l'Ukraine, ainsi que de son parcours avéré en tant que bâtisseur de consensus international".
Le nom du futur (ou de la future) secrétaire général de l'Otan devrait idéalement être connu à l'issue du prochain sommet des chefs d'Etat et de gouvernement alliés. Il se tiendra du 9 au 11 juillet prochains à Washington à l'occasion du 75e anniversaire de l'Alliance atlantique, mais aussi après les élections européennes et en pleines tractations sur les fonctions à remplir au sein des institutions de l'UE. D'ici là, les manoeuvres en coulisses ne manqueront pas et une personnalité politique de premier plan - comme un autre Premier ministre - pourrait provoquer la surprise.
Le poste de secrétaire général de l'Otan revient traditionnellement, selon une règle non-écrite, à un Européen, car le commandant en chef de forces militaires de l'Otan en Europe (Saceur) est toujours un Américain, en charge du "parapluie" nucléaire que les États-Unis maintiennent en Europe depuis le début de la Guerre froide et partagé par plusieurs alliées, dont la Belgique.
Vos commentaires