Huit civils, parmi lesquels une femme et sa fille, ont été tués et 19 autres blessés lundi lors d'échanges de tirs entre l'armée syrienne et le principal groupe rebelle dans le nord-ouest de la Syrie, a indiqué une ONG.
Les affrontements ont opposé l'armée du président Bachar al-Assad à Hayat Tahrir al-Cham (HTS), l'ex-branche syrienne du réseau Al-Qaïda.
"Un homme âgé, une femme et sa fillette ont été tués et 10 autres civils blessés dans un bombardement du HTS sur les localités de Nobl et Zahraa, dans une zone de la province d'Alep contrôlée par le régime syrien", a déclaré l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).
Le HTS contrôle, avec des factions rebelles moins influentes, environ la moitié de la province d'Idleb et des secteurs limitrophes de provinces voisines, notamment celle d'Alep.
En représailles, l'armée syrienne a bombardé des zones résidentielles de la ville de Darat Izza, dans une zone rebelle de la même province, tuant trois civils et blessant neuf autres, a ajouté l'OSDH.
Deux autres civils ont enfin été tués dans des tirs d'artillerie du régime sur le village de Burj Haïdar, dans la même province.
La Russie, principal soutien du régime syrien, intervient militairement en Syrie depuis 2015 et mène régulièrement des frappes contre les rebelles dans le nord-ouest.
Un cessez-le-feu négocié par la Russie et la Turquie avait été décrété à Idleb après une offensive du régime en 2020, mais il est régulièrement violé.
Le conflit en Syrie, déclenché en 2011 par la répression de manifestations prodémocratie, a fait plus d'un demi-million de morts et a morcelé le pays. Le régime a repris le contrôle d'une grande partie du territoire avec l'appui de ses alliés russe et iranien.
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