Le bourgmestre de Namur Maxime Prévot et Laura Latour, chargée de projet, ont présenté mercredi matin dans la capitale wallonne les atouts qui peuvent faire de Namur la capitale européenne de la culture.
Après Anvers (1993), Bruxelles (2000), Bruges (2002) et Mons (2015), une autre ville belge deviendra Capitale européenne de la culture en 2030. Molenbeek, Courtrai, Bruges, Gand et Namur ont officiellement déclaré leur candidature.
Namur misera sur les compétences de Laura Latour, nommée cheffe de projet. Son expérience dans les domaines culturel, événementiel et entrepreneurial est importante, en atteste son CV : elle est notamment directrice du KIKK Festival, cheffe de projet au TRAKK, chargée de projet au Bureau économique de la Province de Namur, professeure invitée à la Haute école Albert Jacquard et fondatrice de sa propre activité dans l'événementiel et la communication.
"Nous avons monté une équipe, mais toutes les forces du territoire seront engagées", a-t-elle confié d'entrée. "Namur est la capitale de la Wallonie, c'est un atout, mais il y en a d'autres. Nous avons des labels internationaux Unesco, une offre culturelle dense et la capacité d'organiser des événements internationaux. Nous sommes exemplaires dans la gestion des fonds Feder, avons une stratégie culturelle forte à l'horizon 2034 et sommes la première ville wallonne à avoir adopté un plan de vulnérabilité du territoire sur les changements climatiques", a-t-elle ajouté.
Un dossier de 60 pages développant une stratégie à long terme, la capacité de réaliser le contenu culturel et artistique ainsi que la dimension européenne du projet devra être rentré pour le 2 septembre. Le projet sera défendu devant un jury de dix personnes à la mi-octobre.
Fin 2024, quelques villes seront sélectionnées pour une deuxième phase. Elles rentreront une nouvelle candidature plus étayée pour l'automne 2025. La ville belge retenue sera connue fin 2025.
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