Plus de trois ans après le divorce entre le Royaume-Uni et l'Union européenne, la Commission européenne a présenté jeudi une proposition qui faciliterait le séjour de longue durée des jeunes Européens et Britanniques de part et d'autre de la Manche, pour étudier, travailler ou vivre.
"Le retrait du Royaume-Uni de l'Union européenne a particulièrement touché les jeunes de l'UE et du Royaume-Uni. Aujourd'hui, nous franchissons la première étape vers un accord ambitieux mais réaliste entre l'UE et le Royaume-Uni qui remédierait à ce problème", a exposé Maros Sefcovic, vice-président de la Commission.
La proposition définit les conditions qui devraient être remplies (âge, durée maximale du séjour, conditions d'éligibilité, règles de vérification du respect de ces conditions) pour permettre aux jeunes de voyager sans que leurs déplacements soient liés à un motif spécifique ou à des quotas.
Par exemple, les citoyens de l'Union et du Royaume-Uni âgés de 18 à 30 ans pourraient séjourner jusqu'à 4 ans dans le pays de destination.
Depuis le retrait du Royaume-Uni de l'UE, la mobilité entre l'Union et le Royaume-Uni est régie par les règles d'immigration de l'UE et de ses États membres, ainsi que du Royaume-Uni. Il s'en est suivi une diminution de cette mobilité.
Il revient maintenant aux États membres de donner mandat à la Commission de négocier. Londres ne montrerait actuellement aucun intérêt pour cela, mais la Commission suggère d'en discuter en parallèle avec l'éventuelle association du Royaume-Uni au programme d'échanges Erasmus+.
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