L'Union européenne a sanctionné vendredi 33 personnes jugées liées à la mort de l'opposant russe Alexeï Navalny, annoncée le 16 février dernier alors qu'il était incarcéré en Sibérie, a indiqué le Haut représentant Josep Borrell.
L'annonce détaillée fait suite à une décision en ce sens prise lundi par les ministres des Affaires étrangères.
Également visées par ces sanctions, les deux colonies où l'opposant a été incarcéré sont connues pour les pressions physiques et psychologiques, l'isolement total, la torture et la violence qu'elles exercent sur les prisonniers, souligne l'UE dans un communiqué.
Leurs dirigeants figurent désormais sur la liste des personnes sanctionnées, de même que des membres du pouvoir judiciaire tels qu'Andrey Suvorov, qui a condamné Alexeï Navalny à 19 ans de détention l'an dernier, et d'autres juges impliqués dans son dossier et dans la répression politique en Russie.
Des hauts fonctionnaires du système pénitentiaire et du ministère de la justice sont aussi visés. Tous font désormais l'objet d'un gel de leurs avoirs et d'une interdiction de financement dans l'UE, en plus d'une interdiction d'y voyager.
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