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Le patronat flamand demande un plan régional face à la faillite de Van Hool

 
 

L'organisation d'employeurs flamande Voka estime qu'un plan régional doit être mis sur pied pour faire face aux conséquences liées à la faillite du constructeur de bus anversois Van Hool. Entre 1.550 et 1.850 personnes devraient perdre leur emploi à la suite de la faillite de l'entreprise, prononcée lundi.

"Nous demandons aux gouvernements fédéral et flamand de prolonger jusqu'en 2030 le dispositif des zones franches", commente Tom Laveren, du Voka Malines-Campine. L'organisation patronale plaide même pour la mise en place d'une zone franche "Plus" pour la région de Lierre où est située l'usine Van Hool.

"Cela permettrait à des entreprises de ne pas verser de précompte professionnel pendant non pas deux mais bien quatre ans. On encourage ainsi les investissements et les embauches. Il ne faut pas oublier que l'impact des licenciements risque d'être plus gros encore puisque de nombreux fournisseurs seront touchés", ajoute M. Laveren.

Les entreprises établies en zone franche bénéficient d'une exonération temporaire de 25% sur le versement du précompte professionnel. Un tel avantage représente une économie de 4 à 5% sur les coûts salariaux.

Actuellement, 10.000 personnes recherchent un emploi dans l'arrondissement de Malines. Bon nombre vont s'y ajouter en raison de la faillite de Van Hool. Il faut remonter à 2017 pour recenser environ 12.000 demandeurs d'emploi dans cette région, selon le Voka.


 

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