L'entreprise chinoise Windrose, spécialisée dans la construction de camions électriques, est en "discussions avancées" pour la construction d'un siège européen, d'un centre de recherche et développement et d'une nouvelle usine d'assemblage à Anvers. L'information a été annoncée par le cofondateur de la start-up, Wen Han, dans le quotidien français Le Monde. Les autorités anversoises restent muettes, mais le port d'Anvers confirme un intérêt.
Les camions de Windrose disposeraient d'une autonomie dépassant les 600 kilomètres et afficheraient des performances similaires au Tesla Semi ou aux camions Daimler pour un tarif moindre.
L'entreprise, soutenue par plusieurs investisseurs internationaux, a obtenu en décembre 2023 l'homologation de son premier semi-remorque en Chine. Elle espère pouvoir livrer ses premiers camions fin 2024, avec les marchés chinois, européen et américain dans le viseur.
Windrose songerait donc à Anvers pour l'installation de son siège européen, d'un centre de recherche et développement et d'une usine d'assemblage. Wen Han évoque un investissement potentiel "de 1 ou 2 milliards d'euros" pour s'installer à Anvers, mais aussi "sur d'autres sites pour usine de châssis, en Belgique ou en France". La décision pourrait tomber dans les mois à venir, avec une aide significative des autorités belges, selon le cofondateur de la start-up chinoise.
Sur sa page LinkedIn, Wen Han a été vu rendre visite au bourgmestre d'Anvers Bart De Wever, en compagnie de Luc Luwel, patron de l'aile anversoise du Voka, la fédération flamande des entreprises. Ni M. De Wever, ni le Voka ne souhaitent commenter les déclarations du chef d'entreprise. Le cabinet du bourgmestre d'Anvers affirme que "les entrepreneurs proposent souvent des idées" et qu'ils sont toujours écoutés.
Le port d'Anvers, pour sa part, a confirmé l'intérêt de Windrose. "Nous sommes au courant de ce projet intéressant, mais nous ne pouvons rien communiquer sur les négociations en cours", a-t-il commenté.
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