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Télévie: "Il y a d’énormes progrès au niveau de la leucémie aigüe chez l’enfant"

Télévie: "Il y a d’énormes progrès au niveau de la leucémie aigüe chez l’enfant"
 
 

Ils consacrent leur temps et leur énergie à tenter d’observer et comprendre la maladie. Ils sont jeunes doctorants, professeurs ou chefs d’unité et tous œuvrent pour un même combat. Grâce au Télévie, ils reçoivent le soutien financier nécessaire à l’accomplissement de leur projet commun. Aujourd’hui, on lève un coin du voile sur ces blouses blanches qui travaillent dans l’ombre : les chercheurs du Télévie.

Le grand rallye du Télévie, c’est ce dimanche 17 avril à Ronquières. Une émission spéciale se tiendra en direct de l’événement de 12h à 16h et de nombreuses activités s’étaleront sur la journée, à suivre également sur les ondes de Bel RTL. L’occasion pour nous d’en savoir un peu plus sur ces personnes qui font reculer la maladie. A quoi ressemble véritablement une vie de chercheur ? C'est ce qu'a essayé de savoir notre journaliste Frédéric Moray.


"La vie d’un chercheur, c’est manipuler des cellules"

Stefan Constantinescu est l’un des chefs de groupe pour la recherche sur le cancer à l’Institut de Duve de l’UCL à Bruxelles. Au micro de Frédéric Moray, il raconte son quotidien de chercheur : "La vie d’un chercheur, c’est d’abord manipuler des cellules. Il faut voir quels gènes sont allumés, éteints, quelles protéines sont exprimées. Il y a toute une série de techniques en laboratoire pour observer ça."

Travaillant sur la leucémie depuis 2005 avec son équipe, le chercheur constate des progrès encourageants : "Il y a d’énormes progrès au niveau de la leucémie aigüe chez l’enfant que l’on peut maintenant guérir. Chez l’adulte, il y a encore beaucoup de progrès à faire."


De la créativité dans la recherche

Stefan est à la tête d’une équipe de douze personnes. Souvent, ces chercheurs sont des jeunes récemment diplômés qui s’engagent dans un doctorat, voire un post-doctorat. Ils doivent être encadrés, formés, et surtout connectés à d’autres services de recherche du monde entier.

thomasThomas Balligand, l’un de ces jeunes chercheurs, partage son expérience : "Une fois qu’on arrive à des résultats concrets, le but est de les partager avec l’ensemble de la société scientifique internationale. Il faut être très créatif dans la recherche. C’est en fonction des résultats des autres et de nos propres résultats qu’on développe nos nouvelles idées qui nous permettent, du coup, de faire avancer la science."


Au terme de leur thèse, 80% des chercheurs quittent le domaine de la recherche

Un travail qui demande beaucoup d’investissement personnel sans pour autant disposer des moyens financiers nécessaires. Ce qui explique que malgré cet encadrement,  80% des chercheurs quittent le domaine de la recherche académique au terme de leur thèse pour rejoindre le secteur industriel.


 

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