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Ce cancer, en augmentation chez nous, peut être dépisté à la maison: "On peut prévenir l’apparition de cancers à des stades plus avancés"

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Le compteur du 28e Télévie a été lancé ce vendredi. Vos dons, petits ou grands, sont importants d'autant que dans cette lutte contre la maladie, certains types de cancer sont en augmentation chez nous. C'est le cas du cancer du côlon. Graciela en est atteinte depuis 2 ans. Heureusement, à 73 ans, elle supporte relativement bien son traitement. Elle s'est confiée à Justine Sow et Gilles Gengler pour le RTLINFO 19H.

C'est l'une de ses toutes dernières chimiothérapies. Graciela 73 ans, se bat courageusement contre un cancer du côlon et du pancréas depuis 2 ans. L'an dernier, cette patiente a subi une opération de 10 heures. Mais Graciela a bien vécu son traitement. "Lorsque je suis sortie de l’opération c’était très bien, je me sentais sans aucune douleur. La chimio se passe très bien, je n’ai aucun effet secondaire. Je ne dirais pas que c'est un voyage à Acapulco, mais ça va". 


L'intestin, un organe fascinant qui se régénère tous les trois jours

Le côlon est aussi appelé gros intestin. Son rôle: absorber l'eau et les éléments nutritifs tout en aidant à éliminer les déchets. Le cancer du côlon est fréquent et en augmentation en particulier dans les pays occidentaux. Parmi les causes probables le manque d'activité physique et une alimentation déséquilibrée. "L'intestin c’est un organe fascinant en ce sens que vous en générez un nouveau tous les 3 jours. Donc ça veut dire qu’il y a énormément de divisions cellulaires qui se passent pour régénérer nouvel intestin. Et parfois des erreurs se commettent. Certains gènes sont mutés, et alors là c’est le point de départ pour le développement et l’apparition de la tumeur", détaille Alain Chariot, directeur de recherche FNRS et Welbio – Ulg.


Un dépistage à réaliser chez soi

Tous types de cancer confondus, l'espoir de guérison est de 50%. Les diagnostics sont souvent tardifs. Pourtant, la prévention existe. Mis à part quelques cas particuliers, le dépistage est recommandé tous les 2 ans chez les personnes de plus de 50 ans. Le test se fait chez soi: il permet de détecter dans les selles, la présence de sang invisible à l'œil nu. Si les résultats sont positifs, le patient doit réaliser une colonoscopie.


A l'examen, les polypes peuvent être retirées

L'examen a un avantage bien particulier. Elle est l'une des seules modalités de dépistage qui soigne en même temps. Si, pendant l'intervention, le médecin aperçoit une excroissance, appelée polype, il la retire immédiatement. "Avant d'avoir un cancer à un stade plus avancé, dans le colon, peuvent se développer ce que l’on appelle des lésions précancéreuses, à savoir des polypes, qui peuvent être dépistées et réséquées. Et par ce moyen, on peut prévenir l’apparition de cancers à des stades plus avancés", explique Jean-Luc Van Laethem, chef de l'unité oncologie digestive à l'hôpital universitaire Erasme.


"Ces patients-là, si on avait pu les voir 10 ou 15 ans avant..."


"Tous ces cancers qu'on diagnostique, que ce soit au stade avancé ou métastatique, en fin de compte, c’est l’étape ultime d’un polype au niveau du colon qui s’est transformé en cancer. Ces patients-là si on avait pu les voir 10 ou 15 ans avant, on aurait pu empêcher toute cette évolution en allant retirer le polype au niveau du colon avant qu’il ne se transforme en cancer", explique Marc Van Den Eynde, oncologue digestif aux cliniques universitaires Saint-Luc.

Le dépistage n'est qu'une partie de la solution. Selon les chercheurs, de grands progrès doivent encore être réalisés pour améliorer la survie des patients.


 

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