Les Flamands souhaitent adapter leur mode de vie pour limiter le changement climatique, mais ils se heurtent encore souvent à des obstacles et à des difficultés. C'est l'une des conclusions d'une enquête menée auprès de 1.648 Flamands à la demande de la Région..
L'analyse, qui visait à déterminer le niveau des comportements respectueux du climat et les motivations des citoyens, a été réalisée par l'Université de Gand et l'Université d'Anvers. Elle montre que certaines habitudes, comme le réglage du thermostat à un maximum de 19 degrés, sont déjà plus entrées dans les moeurs que d'autres. Elle relève par ailleurs que les jeunes et les femmes ont un mode de vie plus respectueux du climat que les générations plus âgées et les hommes.
En outre, l'intention d'agir en faveur du climat est plus importante que le comportement réel. Ainsi, 70 % des sondés disent vouloir se déplacer à pied ou à vélo sur des distances inférieures à 5 kilomètres, mais en réalité, seuls 55 % y parviennent. Et si près de 40 % des personnes interrogées sont prêtes à manger végétarien pour au moins la moitié de leurs repas, seules 5 % d'entre elles le font effectivement.
Selon les chercheurs, deux moteurs psychologiques clairs se dégagent pour qu'un comportement respectueux du climat soit adopté: il faut que les gens trouvent ce comportement personnellement significatif et ils doivent se sentir capables de l'adopter. La confiance dans l'expertise et les bonnes intentions du gouvernement est également importante, tout comme une communication motivante des autorités.
"Étant donné que 35% de la population a une faible confiance dans les pouvoirs publics, il existe une marge de progression considérable", ont souligné les chercheurs. Selon ces derniers, la communication gouvernementale est également perçue comme peu claire par 42 % des sondés et peu favorable à l'autonomie (32 %),.
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