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Quelles sont ces douleurs chroniques qui font souffrir AU QUOTIDIEN 1 Belge sur 5 ?

 
 

En Belgique, un adulte sur cinq vit avec des douleurs chroniques, des douleurs quotidiennes qu'on ne peut pas toujours soulager. Pour tous ces patients, il est parfois difficile de se faire comprendre, même auprès de son médecin. Nathanaël Pauly et Damien Loumaye s'en sont rendu compte pour le RTL info 13h.

Véronique est hospitalisée depuis quelques jours dans un hôpital bruxellois car la douleur est devenue pour elle insupportable. Elle souffre de fibromyalgie et cette maladie la fait vivre quotidiennement avec des douleurs chroniques.

"C'est des douleurs tout le temps, parfois qui font même pleurer. On ne sait plus vivre normalement comme ça, confie Véronique De Geijter. C'est pour ça que je suis rentrée en clinique, parce que je me disais : cette situation n'est plus tenable".

La douleur est considérée comme chronique lorsqu'elle persiste depuis au moins 6 mois. En Belgique, 20% des adultes en souffrent, et un tiers d'entre eux sont même sévèrement affectés : cela représente environ 800.000 personnes.


Plusieurs causes aux douleurs chroniques

"La première cause, c'est les douleurs musculo-squelettiques : les douleurs de dos, de muscles, d'épaules, qui peuvent être liés à une activité professionnelle particulière, constate Anne Berquin, coordinatrice du centre de la douleur chronique aux cliniques universitaires Saint-Luc. Ça peut être la fibromyalgie, mais aussi les douleurs post-chirurgicales, les céphalées, les migraines, ce sont les causes les plus fréquentes".


"La douleur, c'est subjectif"

Une campagne de sensibilisation met l'accent sur l'information pour le grand public mais aussi la formation pour les soignants de première ligne, car l'intérêt de la médecine pour ces douleurs chroniques est récent et les médecins ont encore souvent du mal à trouver des réponses.

"La douleur, c'est quelque chose qui est totalement subjectif, ajoute Anne Berquin. Il n'y a pas de machine qui permet de la mesurer. Et donc, la seule personne qui peut nous dire qu'elle a mal, c'est le patient. Ce qui implique pas mal d'inconfort pour les soignants parce que nous ne sommes pas habitués à fonctionner avec des phénomènes subjectifs qu'on ne peut pas contrôler par des machines".

Les médecins sont encore mal outillés et les prises en charge par médicament pas toujours adéquates, car beaucoup de douleurs chroniques peuvent être apaisées ou signées par de la kiné, de l'ergothérapie ou encore de la méditation. 


 

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