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Pour de nombreux Belges, la recherche contre le cancer avance trop lentement: "Il faudrait qu’on les invite dans nos hôpitaux"

 
 

Jamais en 30 ans, la recherche n'a fait autant de progrès, et pourtant pour 7 Belges sur 10, la recherche avance trop lentement. Plus d'une personne sur deux pense également qu'elle sera confrontée à la maladie.

Le cancer, un mot et une maladie qui font peur. Plus d’un Belge sur deux pense qu’il y sera confronté personnellement un jour.

"Ce sont surtout les groupes à risque qui ont le plus peur d’avoir un cancer. Principalement les fumeurs, qui se révèlent être plus anxieux par rapport à la survenue d’un cancer", explique Thierry Pieters, pneumo-oncologue aux cliniques universitaires de Saint Luc.

Mis à part le décès, la conséquence la plus redoutée du cancer est la douleur, vient ensuite la peur des conséquences sur la famille et celle de la dégradation de la qualité de vie. Car pour 7 Belges sur 10, la recherche sur le cancer avance encore trop lentement.


La Belgique, "fer de lance de la recherche clinique"

"Il faudrait qu’on les invite dans nos hôpitaux parce que nous sommes très actifs dans ce domaine", suggère Thierry Pieters. "On peut rassurer la population belge sur le dynamisme de la recherche mondiale et de la recherche en Belgique. La Belgique est un fer de lance de la recherche clinique", déclare-t-il. 

Les Belges ont une bonne connaissance des cancers les plus courants. Celui du poumon, du sein et de la prostate. Ils savent aussi que le plus meurtrier est celui du poumon.


"Nous sommes arrivés à une étape de thérapie ciblée"

"Le drame de ce cancer est que jusqu’il y a peu, la mortalité était équivalente par an au nombre de nouveaux cancer. Mais des progrès ont été faits sensiblement dans ce domaine-là. Nous avions une chimiothérapie qui était faite pour tout le monde et nous sommes arrivés à une étape de thérapie ciblée", explique Thierry Pieters.

58% des Belges se disent optimistes quant à la chance d’un jour vaincre le cancer. L’immunothérapie est remboursée depuis ce 1er mai en Belgique comme traitement de référence dans le cancer du poumon.


 

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