La métropole française a choisi d'investir dans un centre de commandement numérique, opérationnel dès l'an prochain.
Nos villes seront-elle, bientôt, toutes "intelligentes" ? C'est du moins le pari que font progressivement, certaines villes européennes. Après Hambourg ou Bristol, c'est au tour de la ville de Dijon de franchir le pas. La métropole française a choisi de se doter d'un centre de commandement numérique. Son but ? Organiser la vie quotidienne de ses 150.000 habitants grâce à des milliers de capteurs.
Faciliter les trajets de secours en programmant les feux de circulation à distance, proposer aux habitants des alternatives de transport en un simple clic, adapter la luminosité des éclairages publics en fonction de la fréquentation,... Autant de scénarios qui devraient être opérationnels dès l'année prochaine à Dijon. D'importants travaux sont à prévoir. a ville devra également se munir de milliers de capteurs placés sur son territoire afin de garantir le bon fonctionnement des opérations numériques. Pour acquérir une telle capacité, le montant de l'investissement de la ville s'élève à 53 millions d'euros.
Singapour, ville la plus intelligente du monde
Si un tel centre de commandement numérique semble une avancée majeure, son implantation pose tout de même des questions en terme de sécurité, de confiance et de vie privée. "Il y a toujours un risque humain dans la gestion de l'équipement. Il sera toujours impossible comme on le voit dans les films américains de passer tous les croisements de feux tricolores au vert en même temps. Car les règles qui sont implémenter dans les contrôleurs de carrefours de feux enlèvent cette possibilité-là", détaille Maxime Jeannin, architecte solution capgemini.
Ainsi, de plus en plus de métropoles européennes tendent à adopter ces projets de villes connectées. Pour l'heure, Singapour semble en passe de devenir un modèle en terme de matière de ville intelligente.
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