Dimanche 7 mai, Emmanuel Macron, encore inconnu il y a 3 ans, est devenu le nouveau président de la République française. Le plus jeune depuis la révolution. Christophe Deborsu et ses chroniqueurs ont suivi et commenté en direct son arrivée à l’Elysée, son premier discours tant attendu et le départ de François Hollande.
Le prénom Emmanuel signifie littéralement "Dieu est avec nous". Quand on voit Emmanuel Macron parler, on a parfois l’impression que c’est un prêtre catholique qui s’exprime, soulève Christophe Deborsu, notamment quand il s’est exprimé dimanche dernier au Louvre en concluant son discours d’une phase qui fait plus homélie à la messe dominicale que discours politique: "Je vous servirai dans fidélité de la confiance que vous m’avez donnée. Je vous servirai avec amour."
La dimension christique de la mission
Christophe Giltay rappelle qu’Emmanuel Macron a fait ses études chez les Jésuites dans un établissement prestigieux et qu’il a dit qu’il acceptait la dimension christique de la mission. "Maintenant, ça ne veut pas dire que sa présidence sera catholique ou dans la bondieuserie", soutient-il. C’est plutôt une façon de parler, c’est un langage inspiré, c’est sa culture. Il n’a jamais remis en cause la laïcité républicaine"
Il a choisi à 12 ans de se faire baptiser
Michel Henrion souligne lui que la famille d’Emmanuel Macron était agnostique et qu’il a choisi à 12 ans de se faire baptiser et de faire sa communion. "Il a eu une période mystique de plusieurs années. Moi je trouve qu’il a parfois un style d’évangéliste. Il dit que les gens, en politique, "ont besoin d’amour"".
Malgré tout, Christophe Giltay revient sur le passé et rappelle que un seul président de la république était un vrai pratiquant, c’était le Général de Gaule, et jamais il ne commuait en public. Sa pratique religieuse était du domaine du privé.
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