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Peut-on comparer Trump à Hitler? "C’est normal de vraiment protéger le peuple américain"

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Depuis son investiture, Donald Trump et son équipe (d)étonnent. Sa première opération militaire au Yémen tourne mal : un mauvais présage, pour certains, car les victimes civiles font le jeu d’Al-Qaïda qui affirme "défendre les musulmans contre l’Occident". La liste des pays dans la ligne de mire du nouveau président américain augmente chaque jour et ses déclarations attisent les tensions internationales. Alliés ou partenaires de toujours : tout le monde en prend pour son grade. Et ceux qui ne veulent pas appliquer sa politique anti-immigration sont limogés sur le champ. Une attitude qui crispe pas mal de monde et qui lui vaut d’être l’objet de comparaisons peu flatteuses, certains allant même jusqu’à le comparer à Hitler.


Marc Porter, le président de Republicans Abroad France, était ce midi sur le plateau de C’est pas tous les jours dimanche pour défendre la vision du président américain. Et il le dit tout de suite il n’aime pas les comparaisons historiques: "On doit résoudre des problèmes graves, le terrorisme, le chômage et on est en train de jouer comme des enfants. C’est incroyable". Christophe Deborsu explique que pas mal de choses posent question dans la manière de gouverner de Donald Trump, notamment sa tendance à prendre ses distances par rapport aux institutions, comme le faisait Adolph Hitler en son temps, des éléments également pointés par un biographe. La réponse de Marc Porter: "C’est quoi le problème".


"C’est normal de vraiment protéger le peuple américain"

Demetrio Scagliola, le rédacteur en chef adjoint des journaux du groupe Sudpresse, l’interroge ensuite sur le "Muslims ban", l’interdiction de visas pour les ressortissants de sept pays à majorité musulmane. Il lui demande pourquoi l’Arabie saoudite ou le Quatar ne figure pas dans cette "liste de pays bannis" alors que les ressortissants d’Iran qui n’est plus à la pointe en matière de terrorisme sont interdits d’entrée aux Etats-Unis. Pour Marc Porter, la raison de ce choix tient au fait que les Etats-Unis négocient et ont des accords avec certains pays mais pas avec d’autres. "Il faut comprendre les choses comme elles sont et pas faire un grand show", justifie-t-il. Christophe Deborsu rappelle que la justice n’est pas d’accord sur ce point. Certains juges considèrent que la mesure s’attaque à des gens pour des raisons ethniques ou religieuses, donc il y a bien un problème, pointe-t-il.

Alain Raviart lui estime que Donald Trump n’a pas vraiment revêtu le costume présidentiel, contrairement à ce que certains pensaient… "Il cible des communautés religieuses ou ethniques, des catégories professionnels. Et c’est ça qui ne va pas. Ce n’est pas à un président d’opposer les gens les uns contre les autres", dit le chroniqueur. "Depuis 16 jours, le monde est quand même beaucoup plus tendu", appuie Christophe Deborsu. En guise de réponse, Marc Porter, le Président de Republicans Abroad France, avance un argument étonnant: "Les seuls leviers de pouvoir qu’ont les démocrates sont la presse et les manifestations". "C’est normal de vraiment protéger le peuple américain et on le fait avec les valeurs démocratiques. Je suis désolé si vous n’êtes pas très content", conclut Marc Porter.


 

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